2 interventions trouvées.
... un vote solennel. Monsieur le ministre, je vous remercie d’être aujourd’hui parmi nous, même si ce débat aurait mérité la présence du ministre de l’intérieur. Je me réjouis que l’examen de notre proposition de résolution permette la reconnaissance de ces faits sanglants. Cette résolution doit être l’engagement que ce premier pas sera suivi des actes nécessaires à l’établissement définitif de la vérité et à la reconnaissance des crimes coloniaux, dont la journée du 17 octobre 1961 constitue, avec d’autres, un épisode tragique. Nous pensons notamment que la reconnaissance des faits par le Président de la République doit conduire à l’ouverture des archives sur le 17 octobre 1961 et, au-delà, de toutes les archives concernant les guerres coloniales et leur cortège de répression et de massacres. ...
« C’est une honte pour le gouvernement gaulliste, qui, jusqu’à preuve du contraire, est bien l’ordonnateur des actes racistes et criminels de la police. » Et il concluait : « La vérité qui éclate aux yeux de tous est que le peuple algérien, ce peuple qui s’est donné un gouvernement – le GPRA – ce peuple, dans son ensemble, veut sa liberté dans l’indépendance. » Le préfet de police resta de marbre face à cette interpellation et ne répondit pas. Le dirigeant communiste et sénateur Jacques Duclos dénonçait, quant à lui, dans une question orale posée dans cet hémicycle le 19 octo...