4 interventions trouvées.
...s surfaciques vont revenir à l'État, ce qui inquiète les régions, dont les priorités peuvent différer. J'ai utilisé des fonds européens pendant trente ans : l'État croit toujours avoir raison et emmène souvent vers de grosses erreurs. Un des points faibles actuels est la concertation entre l'État et l'Europe. Il faut la renforcer si l'on ne veut pas que l'Europe devienne impopulaire. Typiquement, LEADER touche tous les Français et est bien ressenti. Mais les projets sont tellement lourds à porter pour des fonds qu'on reçoit trois, quatre ou cinq ans plus tard... Il ne faut pas supprimer LEADER, mais simplifier et discuter.
L'Europe le demande au titre du contrôle de performance. Pour revenir sur les fonds LEADER, ne pourrait-on pas, contractuellement, laisser aux régions la possibilité de financer certains gros dossiers avec des crédits d'État et des crédits européens, tout en leur permettant de s'engager, avec un taux de subventionnement similaire, en faveur de petits dossiers sans avoir de comptes en rendre à Bruxelles ? Je pense à des festivals de musique comme Jazz in Marciac ou le Printemps de Bourg...
...e transfert de l'autorité de gestion s'est fait vers les régions, l'État reste l'autorité de contrôle. On empile les règles, cela devient ingérable. Il ne faut pas revenir sur le transfert, mais, à mon avis, l'État devrait fixer des règles nationales, universelles, et les régions viendraient appliquer celles qui les intéressent. On nous indique que la gestion et le contrôle de certains dossiers LEADER coûtent plus cher que la subvention accordée. Dès lors, ne pourrait-il pas y avoir au niveau du territoire qu'un seul porteur de projets, par exemple le GAL ou la communauté de communes ? Celui-ci rassemblerait l'ensemble des opérations des petits porteurs de projets.
L'autorité de contrôle nous indique que chaque dossier de contrôle du programme LEADER coûte 3 000 euros en suivi administratif, alors que la subvention peut être de seulement 5 000 euros.