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Interventions sur "FINUL" de Pierre Mauroy


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...tion au Proche-Orient et la participation de la France à la mise en oeuvre de la résolution 1701 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Fin août, le parti socialiste avait demandé l'organisation d'un tel débat au Parlement lors de la session extraordinaire. Même s'il arrive tard, nous apprécions que ce débat se tienne car, malgré le cessez-le-feu et le déploiement progressif de la FINUL renforcée au Sud-Liban, la situation reste très précaire dans ce pays comme dans l'ensemble du Proche-Orient. La question du rôle de la France dans cette région demeurera pour longtemps encore d'actualité, je le crains. Ce débat est l'occasion pour le Parlement de faire le point sur cette nouvelle guerre du Liban et d'apprécier l'action de la France. Il permet aussi d'envisager l'avenir et de re...

a relevé que la position de la France dans la crise libanaise recueillait un large assentiment dans le pays. Il s'est félicité que le Président de la République après un temps d'hésitation ait finalement décidé de l'envoi d'un contingent de 2.000 hommes, qui constitue le nécessaire soutien à la démarche diplomatique qu'il a conduite. Il a souligné que le mandat confié par l'ONU à la FINUL conduirait à une mission longue et difficile, d'autant plus que le Liban se trouve au coeur des tensions régionales et au coeur de l'affrontement entre l'Orient et l'Occident. Il a appelé à la levée rapide du blocus imposé par Israël et estimé par ailleurs qu'on ne pouvait pas faire abstraction de la Syrie pour le règlement des crises dans cette partie du monde. Il a enfin interrogé la ministre s...

s'est félicité de l'implication active de la diplomatie française en vue du règlement de la crise libanaise, tant par la voix du Président de la République que par l'action du ministre des affaires étrangères. Il a jugé d'autant moins compréhensible l'impression d'hésitation qu'ont semblé donner les autorités françaises au cours de la semaine écoulée à propos de notre participation à la FINUL, même s'il est bien entendu nécessaire d'obtenir des garanties quant au mandat et aux règles d'engagement de la force internationale. Il a donc estimé nécessaire de rectifier cette impression, en cohérence avec l'engagement fort de notre diplomatie. Il a également considéré que les Israéliens devraient tirer les leçons d'une crise au cours de laquelle ils ont fait un usage excessif de la force, s...