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Interventions sur "OGM" de Pierre Médevielle


4 interventions trouvées.

Dans le contexte de crise de l'élevage bovin et porcin, n'allons pas augmenter le prix de l'alimentation du bétail ! Même si je ne suis pas pro-OGM, il faut être conscient que 80 % de l'alimentation animale est importée. La solution serait de produire nous-même notre soja OGM en France pour ne pas devoir l'importer !

Le Haut Conseil des biotechnologies (HCB), dont je suis membre, rendra un rapport au premier semestre 2016. On a diabolisé les OGM, or il en existe de différents types. Il faudrait revoir notre classification, car tous n'ont pas un profil inquiétant. Certaines semences rentrent dans le cadre des directives alors que ce sont des New Breeding Techniques (NBT), des plantes modifiées résistantes à la sécheresse ou à certaines invasions, mais qui ne sont pas des OGM - or elles vont être cataloguées comme tels. On va encore entrav...

...nt les services de médecine du travail – ont déjà tiré la sonnette d’alarme. Le titre IV transpose la directive 2015/412 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2015 modifiant la directive 2001/18/CE en ce qui concerne la possibilité pour les États membres de restreindre ou d’interdire la culture d’organismes génétiquement modifiés sur leur territoire. Certains États cultiveront donc des OGM et d’autres non. Ce dispositif n’empêchera pourtant pas un pays refusant la culture des OGM de voir ces mêmes plants cultivés tout autour de ses frontières. À l’heure où l’on se pose de plus en plus de questions sur la diabolisation à outrance des OGM et sur l’opportunité de leur utilisation, ce titre laisse à chaque État membre la liberté de formuler une demande d’exclusion sur tout ou partie d...

...n dresse une liste, même non exhaustive, des aliments, des médicaments, des vaccins produits à base de bactéries ou d’organismes génétiquement modifiés, un tel étiquetage est totalement impossible. Et quand bien même on parviendrait à le mettre en œuvre, il troublerait le choix du consommateur plus qu’il ne l’éclairerait. Laissons les producteurs étiqueter des produits biologiques, certifiés non OGM. Pour le reste, je fais appel à notre réalisme et à notre pragmatisme. Des travaux d’observation sont en cours dans sept pays européens où des cultures d’OGM sont autorisées. À ce jour, la toxicité des OGM utilisés à titre alimentaire ne fait l’objet d’aucune preuve formelle.