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...impacts du glyphosate sur l'eau et la biodiversité semblent se confirmer. Par conséquent, il faudrait sans doute encadrer davantage l'utilisation des préparations qui contiennent du glyphosate, en particulier près des cours d'eau et des milieux aquatiques. Cela vaut pour l'ensemble des pesticides. Quatrième point, il est indispensable d'identifier préalablement à toute interdiction des solutions alternatives crédibles et économiquement viables. À défaut, une action isolée de la France risquerait d'avoir des conséquences économiques importantes pour notre agriculture, en créant des distorsions de concurrence. Saisi début novembre par le Gouvernement, l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a rendu un rapport sur les solutions de substitution au glyphosate le 30 novembre dernier. Ce r...
...ivité à l'occasion de cette crise. S'il y a pu y avoir des scandales autrefois, à une époque où l'encadrement était moindre, nous pouvons aujourd'hui avoir confiance dans ces agences. En ce qui concerne les distorsions de concurrence, la position française est politique, mais la France n'a pas juridiquement les moyens d'interdire la substance. Il est vrai que l'INRA présente certaines solutions alternatives, mais sans tenir compte des impératifs économiques de productivité et de rentabilité. On peut s'interroger aussi sur l'opportunité de leur proposition du retour de la technique du labour pour enterrer les mauvaises herbes, car cela induit un passage de plus, et donc une consommation supplémentaire de gasoil. Nicole Bonnefoy, il est vrai que la question de la dose n'est pas importante dans certa...
...ut dire que l'on a fait fausse route ! L'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, même si un manque de moyens évident ne lui permet pas d'être aussi réactif qu'on le souhaiterait sur ce type de dossiers, doit jouer ce rôle d'interface entre le monde scientifique et le monde politique. Cette structure publiera prochainement un rapport sur le glyphosate. Quelles alternatives chimiques à cette substance ? Hélas, aujourd'hui, il n'y en a pas !
S'il y en avait, on le saurait ! Deux substances à base de sulfate de fer ont été un temps considérées comme des alternatives potentielles, mais économiquement, cette solution n'est pas viable. Je le répète, ce marché représente 8 milliards d'euros : s'il y avait une solution, les industriels se dépêcheraient de la trouver ! Monsieur Cornu, je partage votre point de vue sur la décision du président de la République : j'ai longuement échangé avec Stéphane Travert, il m'a dit avoir approuvé cette durée de 3 ans plus par...
...ant l'utilisation de ces substances, notamment en enrobage de semences de céréales. Les mentalités ont d'ailleurs évolué depuis le mois de février, lors du premier vote sur ces produits. Les agriculteurs sont conscients du fait qu'il faut trouver une solution aujourd'hui. La meilleure solution consisterait sûrement à fixer une date butoir, ce qui encouragerait la recherche de véritables solutions alternatives. L'objectif de cette table ronde est de nous permettre de dresser un état des lieux du risque phytosanitaire en France, tout au long de la vie de ces produits, de leur conception à leur utilisation. Nous avons réuni à cette fin plusieurs catégories d'intervenants : des représentants de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, avec Françoise W...
Je passe maintenant la parole à Eugénia Pommaret, directrice générale de l'UIPP. Comment est envisagée chez vous la prévention des risques ? Comment sont réalisées les évaluations des risques sur les produits phytosanitaires ? Tenez-vous compte des conditions réelles d'utilisation ? Y-a-t-il des guides de bonnes pratiques ? Qu'en est-il enfin de la recherche de solutions alternatives à des produits toxiques, comme les néonicotinoïdes ?