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...vées aux mains d’associations sont entièrement gérées par des chercheurs publics. Il y a eu trois temps majeurs dans le domaine : durant le premier, le lecteur abonné payait la publication, puis, au cours du deuxième, le coût de celle-ci a été transféré au chercheur, enfin, dans le troisième temps, qui correspond à la période actuelle, ce sont les organismes de recherche de l’État qui aident les éditeurs à publier des articles libres de droits à leur sortie. Ce dernier modèle a été appelé le modèle « Diamant » ; il pose toutefois certains problèmes, notamment parce qu’il ignore la diversité des acteurs de l’édition. Certaines entreprises éditoriales sont, certes, plus rentables que le commerce de luxe, en raison de situations monopolistiques, et engrangent des bénéfices considérables grâce à la r...
... Le Sénat paye cher un abonnement qui ne lui donne pas accès à la totalité de la documentation. Rendre accessible de façon libre tout ce portail coûterait 9 millions d’euros. En soustrayant les économies réalisées sur les abonnements des bibliothèques, le coût final serait de 5 millions d’euros. La science française peut-elle consacrer cette somme à une opération qui permet de financer les petits éditeurs et rend disponible dans le monde entier la totalité de la recherche française en sciences humaines ? Il me semble que cela serait très intéressant, car on réglerait ainsi le problème de la diffusion et celui de la rémunération des auteurs. Le stockage des données est un problème majeur. Jamais notre civilisation n’a autant produit de données, mais aucune civilisation n’en gardera aussi peu. Tout...