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M. Pierre Ouzoulias. Madame la présidente, madame la présidente de la commission, monsieur le ministre, malgré les réformes législatives récentes, le premier cycle de l’enseignement supérieur demeure ouvert à tous les titulaires du baccalauréat, qui en constitue toujours le premier diplôme.
Si l’on ne se contente pas du bilan désespérément comptable et lénifiant donné à propos de Parcoursup par la ministre de l’enseignement supérieur et que l’on tente une analyse qualitative, à laquelle il sera essentiel que votre ministère participe, monsieur le ministre, il faut entendre les demandes des candidats et des candidates, qui souhaitent que les résultats du baccalauréat soient mieux valorisés dans ce dispositif nouveau. Le diplôme du baccalauréat conserve l’avantage d’être national et anonyme, c’est-à-dire de donner les mêmes droits à tous les candidats, quel que soit leur lycée d’origine et indépendamment des facilités procurées par leur milieu social. La ministre en charge de l’enseignement supérieur semble avoir entendu cette requête, puisqu’elle a récemmen...
Il est tout à fait dommage que cette réforme du baccalauréat n’ait pas été engagée de façon complémentaire de celle qui a abouti à Parcoursup. L’on aborde les dossiers les uns après les autres de manière complètement éclatée, puis l’on cherche à rabouter les différents textes. Avec une telle méthode, on obtient un ensemble qui n’est absolument pas cohérent ! Nous avons besoin d’une vision globale. Je pense que, lors du lancement de Parcoursup, nous aurion...
Concernant Parcoursup, des chiffres nous arrivent. En Ile-de-France, 10 000 candidats ont décidé de saisir la commission pour faire appel de leur orientation. Comment allez-vous répondre à ce problème ? Comment l'expliquez-vous ? Il semble que les élèves de banlieue et de l'enseignement professionnel soient particulièrement concernés. Il faut repenser la relation entre les lycées et le baccalauréat et le dispositif Parcoursup. On évoque une pondération des notes en fonction du rang du lycée. Ce serait un dysfonctionnement et une remise en cause de la carte scolaire qui poserait la valeur du baccalauréat. Je reste attaché à un baccalauréat national et anonyme. Je termine en évoquant l'enseignement agricole public qui souffre d'une double tutelle complexe. Il faudrait mieux prendre en compte...
Nous partageons votre vision républicaine de l'éducation qui vise à élever la totalité de la population vers plus de connaissances. Pour autant, à vous entendre, on se demande pourquoi le Gouvernement vient de commencer la réforme de l'éducation par Parcoursup ! Tout montre que nous aurions dû logiquement débuter notre réflexion avec le baccalauréat, alors que nous nous apprêtons à valider, la semaine prochaine, un système venant à l'encontre de vos propositions. Demain, la fiche avenir deviendra la véritable voie d'accès à l'université ! Or, le baccalauréat est à la fois un rite de passage et un outil fabuleux de la démocratisation de l'enseignement. Un quotidien vient de publier les distorsions phénoménales que connaissent les territoires ...