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Les délais maximaux pour disposer des corps n'ont pas excédé trois semaines, qu'il s'agisse de crémation ou d'inhumation. Des cas particuliers - très rares - se sont cependant présentés. Dans certaines zones, la loi Sueur, qui impose un traitement spécifique des urnes funéraires, a pu connaître des difficultés d'application. En principe, elle interdit une appropriation privée de l'urne. Il est impossible de la prendre et de la déposer à son domicile. Mais il est difficile de savoir aujourd'hui si l...
...èbres ont alors protesté, en soulignant que c'était possible ailleurs, d'où des difficultés évoquées sur la façon dont les proches des défunts ont ressenti la situation. Il faut ajouter que, dans un tout premier temps, le niveau infectieux du cadavre n'étant pas parfaitement déterminé, les autorités sanitaires ont tenu à ce que le cercueil soit hermétiquement fermé, ce qui interdit absolument la crémation, pour des raisons compréhensibles. Dans ce cas précis, le recours à la crémation s'est révélé impossible.
...difficultés théologiques que de fermer une église. En revanche, la toilette funéraire est l'un des points ayant posé le plus de problèmes aux musulmans et aux juifs, car elle est absolument essentielle dans leur culture et leur religion. Sa suspension complète est sans doute ce qui a été le plus difficile à vivre et à imposer pour les imams et les rabbins. Par contre, l'interdiction absolue de la crémation pour les juifs et les musulmans a été, à notre connaissance, rigoureusement respectée, contrairement à ce qu'on a pu entendre. Pour les juifs, l'impossibilité d'être enterré en Israël a été vécue aussi comme une difficulté, s'agissant d'une tradition forte, notamment pour les personnes d'une certaine génération. S'agissant des carrés confessionnels, avec une absolue neutralité, la notion n'exis...