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Les délais maximaux pour disposer des corps n'ont pas excédé trois semaines, qu'il s'agisse de crémation ou d'inhumation. Des cas particuliers - très rares - se sont cependant présentés. Dans certaines zones, la loi Sueur, qui impose un traitement spécifique des urnes funéraires, a pu connaître des difficultés d'application. En principe, elle interdit une appropriation privée de l'urne. Il est impossible de la prendre et de la déposer à son domicile. Mais il est difficile de savoir aujourd'hui si la loi est, ou non, respectée. Elle ne donne lieu à aucune vérification auprès des familles. Une étude a montré qu'elle reste mal connue, et qu'un travail de recherche reste ce...
...ribué à faire accepter le confinement à nos concitoyens pendant deux mois, car ce qui pesait sur les fidèles était une contrainte lourde et forte, y compris sur le plan psychologique. Toutes les cérémonies collectives, telles que les messes, les prières du vendredi, ou le shabbat, ont été supprimées. Il en était de même des rites de passage, qu'il s'agisse des mariages, des baptêmes ou des rites funéraires. De plus, beaucoup de fêtes religieuses tombaient durant cette période : Pâques, Pessah, Aïd-el-Fitr, etc. Les trois communautés du livre ont été empêchées de célébrer ces fêtes essentielles. Mais elles l'ont accepté. Des rites ont été célébrés grâce au recours aux outils numériques, tels que la télévision. Mais nous ne relevons en ce domaine aucune innovation liée à cette crise. Au contraire, ...
...rce qu'elle tient à des rites très particuliers, tels que le baisement de la Croix ou des icônes, la transmission de l'eucharistie par des cuillères, etc. Elle tient énormément à ces rites qui évidemment ne pouvaient plus être pratiqués dans le contexte pandémique. Dans ce cas, il peut exister des difficultés. Mais toutes les autres religions ont adapté leurs rites. J'ai assisté à une cérémonie funéraire en l'église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine. Encore aujourd'hui, ces rites sont scrupuleusement respectés et acceptés par tous. A contrario, on peut avoir le sentiment d'un déplacement d'une forme de sensibilité religieuse dans d'autres domaines, où l'on n'est plus tout à fait dans la rationalité, mais pas non plus dans la religion. Pour conclure, je pense qu'il faut revenir à des principes laïqu...
...z cette décision à la baisse du prix du pétrole, il faut reconnaître que c'est difficile à vivre économiquement pour un État comme l'Arabie Saoudite. De même, la relation d'un juif à la synagogue n'est pas du tout la même que celle d'un catholique à l'église. Pour certaines religions, fermer un lieu de culte pose moins de difficultés théologiques que de fermer une église. En revanche, la toilette funéraire est l'un des points ayant posé le plus de problèmes aux musulmans et aux juifs, car elle est absolument essentielle dans leur culture et leur religion. Sa suspension complète est sans doute ce qui a été le plus difficile à vivre et à imposer pour les imams et les rabbins. Par contre, l'interdiction absolue de la crémation pour les juifs et les musulmans a été, à notre connaissance, rigoureusement...