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...entre eux souffrent de symptômes dépressifs et que la consommation d’anxiolytiques ou de drogues est très élevée. Sous la pression de cette hypersélection, les étudiants et les étudiantes achètent très majoritairement les services d’officines privées, pour des montants élevés – de 4 000 à 5 000 euros. C’est une forme de sélection sociale, qui exclut encore plus les étudiants aux revenus les plus modestes. L’essentiel des candidats à la PACES proviennent de la série S, à l’exclusion de quasiment toutes les autres. Pourtant, le taux d’échec atteint 80 %. La récente loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, dite ORE, …
… a ignoré cet immense gâchis, alors même que, selon les explications données par le Gouvernement, son objectif était justement de mettre fin à cet échec et d’offrir aux étudiants les mêmes droits pour tous, indépendamment de l’origine sociale. Cet apparent paradoxe m’oblige donc à vous demander, madame la ministre, si la forme d’organisation de la PACES – son mode de sélection, le recours à l’offre privée, le numerus clausus – n’est pas une anticipation de ce que seront les autres années universitaires après la mise en œuvre de la loi ORE.
...entre eux souffrent de symptômes dépressifs et que la consommation d’anxiolytiques ou de drogues est très élevée. Sous la pression de cette hypersélection, les étudiants et les étudiantes achètent très majoritairement les services d’officines privées, pour des montants élevés – de 4 000 à 5 000 euros. C’est une forme de sélection sociale, qui exclut encore plus les étudiants aux revenus les plus modestes. L’essentiel des candidats à la PACES proviennent de la série S, à l’exclusion de quasiment toutes les autres. Pourtant, le taux d’échec atteint 80 %. La récente loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, dite ORE, …
… a ignoré cet immense gâchis, alors même que, selon les explications données par le Gouvernement, son objectif était justement de mettre fin à cet échec et d’offrir aux étudiants les mêmes droits pour tous, indépendamment de l’origine sociale. Cet apparent paradoxe m’oblige donc à vous demander, madame la ministre, si la forme d’organisation de la PACES – son mode de sélection, le recours à l’offre privée, le numerus clausus – n’est pas une anticipation de ce que seront les autres années universitaires après la mise en œuvre de la loi ORE.