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...s pouvons jusqu'à présent être fiers, car nous avons beaucoup travaillé. Nous sommes en pleine session parlementaire. La fin de nos auditions approchant, quelles conclusions et orientations pouvons-nous proposer ? Sachant que les questions des agents de territoire, ou des infrastructures, ont déjà été abordées grâce à plusieurs travaux du Sénat. La plus-value de cette mission consiste à aborder l'illectronisme sous les angles des compétences et de l'accompagnement. Je vois cinq angles à retenir, au sein de nos auditions. Le premier est de constater que l'inclusion numérique a été négligée par les acteurs privés. Elle a également longtemps été mise de côté par les politiques publiques. Il existait un vide. Lors de la massification du numérique, ni Microsoft, ni Apple ne se sont intéressés à l'appropr...
...on obsession -. L'Etat ne pourra pas financer seul les politiques d'inclusion numérique. Il faut une contribution de ceux qui sont en train de bâtir des fortunes mirobolantes avec le numérique. Des amendes conséquentes ont été infligées par l'Europe à certains géants du numérique. Le montant de ces amendes pourrait être réparti à l'échelle européenne pour financer des politiques de lutte contre l'illectronisme, Ainsi, le rapport que nous rendrons devra comporter une dimension européenne car nous avons la chance d'avoir un commissaire, Thierry Breton, qui en a fait sa priorité et a par ailleurs sonné l'alarme sur la sécurité européenne du numérique. Nous voyons les enjeux de notre mission : nous partons du terrain, cherchons un maillage pertinent. Il faut ensuite trouver comment structurer des partena...
... mission devrait poser la question du droit européen au numérique, étant donné que le continent est un îlot, certes de 500 millions d'habitants, mais entouré par la Chine, l'Inde et les États-Unis. Si l'Union européenne ne pose pas de règles, je ne sais pas qui va le faire. Nous nous sentons colonisés par une technologie aux mains des grandes puissances, d'où une inquiétude. Notre mission sur l'illectronisme constitue peut-être l'opportunité de tendre la main à d'autres parlements européens, pour qu'une identité européenne puisse être revendiquée, en matière de défense de nos droits et libertés, que cette technologie menace, sachant que tout citoyen devrait pouvoir accéder à cette technologie.
Je suis un peu découragé à la lecture de votre rapport et de vos recommandations. Comment pouvons-nous vous aider ? Plus de 13 millions de Français sont victimes d'illectronisme, nous entendons faire des propositions pour réduire ce chiffre, mais nous devons d'abord rappeler les textes de loi déjà adoptés et qui devraient être appliqués plus rigoureusement. Faut-il prévoir des verbalisations plus sévères ? Faut-il se pencher sur le cas des collectivités territoriales, qui seront appelées à engager des dépenses dans ce domaine alors que leur situation s'aggrave ? Nous int...
Bravo pour tout ce que vous avez déjà entrepris. Mais ce n'est pas suffisant : nous devons mieux coordonner ces actions et en proposer d'autres pour contribuer à une future politique de lutte contre l'illectronisme. Comment déterminer le partage de responsabilité ? L'État en exerce, dans le domaine de la santé, de l'éducation nationale. Des partenariats public-privé (PPP) peuvent-ils se construire ? Je pense, par exemple, à celui qui a été lancé par le Sicoval, une intercommunalité située près de Toulouse, auprès de laquelle nous nous déplacerons prochainement...
Merci Monsieur le Président. Bonjour à tous. J'ai eu très peur : j'ai cru que nous avions fini notre mission ! Monsieur Oberti, je voudrais vous féliciter. L'histoire de Sicoval est exemplaire à plus d'un titre. Je suis très impressionné. J'ai presque envie de vous demander pourquoi vous vous êtes engagé aussi tôt dans cette lutte contre l'illectronisme, même si les résultats de l'évaluation le justifient. Nous pouvions imaginer qu'un territoire intégré dans des activités de pointe, comme l'aérospatiale, incluant une métropolie dynamique, serait peu concerné par l'illectronisme. Lorsque nous avons évoqué le sujet avec le directeur général de l'ANCT, nous nous sommes interrogés sur la dimension territoriale pertinente pour engager une politique d...
Je m'adresse au responsable politique Jacques Oberti. Je voudrais savoir si la lutte contre l'illectronisme développe une économie, libère des énergies, si elle constitue une nouvelle forme d'économie participative ? Pouvons-nous imaginer que des gens très éloignés du numérique, s'ils s'approprient cet outil, libèrent des idées nouvelles, originales, qui constituent une richesse ?
Merci à tous pour votre présence virtuelle, et à MM. Janin et Fernandez pour leur disponibilité. Je commencerai par poser deux brèves questions, avant que nous engagions le débat. Quels sont les objectifs de l'ANLCI et les moyens financiers et humains spécifiquement dédiés à la lutte contre l'illectronisme ? Quel est le rôle confié à l'agence dans le plan national pour un numérique inclusif de 2018 ?
Nous sommes face à une véritable cause nationale. Vous avez insisté à plusieurs reprises, dans votre propos liminaire, sur le fait que nous étions à la recherche d'une stratégie, d'une méthode, mais aussi de partenariats. N'oublions pas la dimension territoriale : il me semblerait intéressant d'intégrer les territoires ruraux dans la lutte contre l'illectronisme au moyen des conventionnements existants, sur le développement économique ou la santé par exemple.