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...ne large employabilité. L'illectronisme touche 20 % de la population et constitue un obstacle à l'employabilité, comme l'illettrisme, qui toucherait 7 % de la population. Les interfaces sont de plus en plus intuitives mais cela ne suffit pas. En outre, la montée en compétences numériques est indispensable pour qu'une part de la population sous-qualifiée ne soit pas empêchée de travailler avec des machines. La deuxième direction consiste à réguler l'automatisation. Nous n'avons pas choisi de recommander une régulation par la fiscalité, à travers la taxation des robots, pour laquelle il existe des arguments pour et des contre-arguments puissants.
...ent de véritables régressions, notamment en matière de droits humains ou de respect de la dignité de la personne humaine. L'automatisation ne doit pas servir à reproduire des biais comme les discriminations liées à l'âge, aux origines ou au genre. L'automatisation ne doit pas non plus être un outil de manipulation, ni constituer un nouvel esclavage : les hommes doivent toujours rester maîtres des machines et non l'inverse. Les lois d'Asimov écrites il y a près de 80 ans sont encore valables : un robot ne doit pas être sans maître. Il doit rester contrôlable et ne pas mettre l'homme en danger. Mais on doit affiner ces lois d'Asimov en prenant en compte des paramètres supplémentaires. Notre rapport n'épuise pas le sujet. Il nous appelle à regarder le mouvement actuel de robotisation comme une oppo...
... les emplois de service qui connaissent une « révolution tranquille », sous forme d'amélioration permanente. Les algorithmes sont très performants car ils trouvent même ce que l'on ne cherche pas, par exemple en matière médicale. C'est là que l'homme doit intervenir pour faire le tri entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Je mets aussi en garde contre une confiance excessive faite aux machines : ne suivons pas notre GPS lorsque, faute de mise à jour, il fait traverser tout droit un rond-point neuf à un camion. L'intelligence artificielle peut-être un faux ami : la fonction anti-décrochage du Boeing 737 MAX a provoqué des crashs, alors qu'un pilotage manuel aurait évité la catastrophe. Prendre en compte l'environnement de la technique est nécessaire car le robot n'a pas l'intelligence ...