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...tre du pétrole, Al Thani était toujours le premier arrivé et le dernier parti et prenait le plus souvent des décisions à l'opposé de celles qui étaient retenues. Lorsqu'on lui demandait pourquoi, il répondait que sa famille n'avait pas à subir les ordres ou les diktats des Saoudiens ou des autres États membres du Golfe. En revanche, déjà, pour des raisons économiques, il s'entendait bien avec les Iraniens. Cette confrontation entre les familles existe-t-elle encore aujourd'hui ? Le gaz, dont la production est partagée entre le Qatar et l'Iran, n'explique-t-il pas la position du Qatar vis-à-vis de l'Iran, indépendamment de tous les problèmes religieux, sur cette « terre oubliée d'Allah », comme on disait à l'époque ?
Le dialogue avec les Iraniens est toujours très difficile. Comment sont réalisés les contrôles de l'AIEA ? Il me semble que ce sont les Iraniens qui autorisent. Comment peut-on évaluer dans ces conditions ? Sommes-nous assurés qu'il n'y a pas d'autres sites ? Je vous rappelle que les contrôles effectués par l'AIEA ne le sont pas de manière aléatoire. Ils sont décidés par les autorités iraniennes et non pas par l'Agence. ...
s'est interrogé sur le délai nécessaire à la libération des marins britanniques. Il a estimé qu'une solution diplomatique rapide serait à l'avantage de l'Iran. Évoquant l'hypothèse de constitution d'un consortium international pour la production de combustible nucléaire, il a souhaité savoir si une entreprise française comme Areva pourrait figurer dans le montage retenu. Il a souhaité connaître les réactions de la population iranienne face aux rumeurs d'une intervention militaire américaine.
a demandé si pour prouver sa bonne foi, l'Iran serait prêt à accueillir sur son territoire des experts et journalistes internationaux qui seraient totalement libres d'aller et venir pour mener leur enquête sur le programme nucléaire iranien.