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Interventions sur "turque" de Robert del Picchia


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...tique intérieure est compliquée, et le rapprochement avec l'Europe poserait de toutes façons des problèmes internes comme l'explique très bien l'ancien président Gül ! Quant à la politique économique, je ne la trouve pas si mauvaise, avec 5 % de taux de croissance cette année... C'est une économie qui fonctionne de façon différente de la nôtre bien sûr - on sait comment fonctionnent les banques turques -, la compagnie aérienne nationale vole dans le monde entier, Renault a produit à Bursa 1,24 million de voitures l'année dernière, et quatorze hypermarchés Carrefour fonctionnent dans le pays. Je ne comprends pas très bien : Tayyip Erdoðan mène-t-il ce pays à la ruine et la politique intérieure et étrangère à la faillite, ou bien est-ce un pays avec lequel il faut compter ? Comment faut-il voir...

M. Abdullah Gül, ancien président de la République de Turquie, m'a expliqué à plusieurs reprises que le moment venu, ce n'était pas l'Union qui refuserait l'entrée de la Turquie en son sein, mais la Turquie qui refuserait l'adhésion au vu des conditions qui y seront posées. Ces conditions seront considérées comme inacceptables par l'aile dure de l'AKP. Autrement dit, la stratégie des autorités turques serait de dire au peuple turc que la Turquie adhérera à l'Union, pour finalement imposer à l'Union européenne un accord particulier. Cette analyse est-elle encore valable ? Ma deuxième question concerne l'armée : est-elle encore l'ascenseur social qu'elle a été par le passé ? Je voudrais évoquer enfin les entreprises françaises en Turquie. En dépit des difficultés économiques, elles continuen...

Il s'agissait de la quatrième mission que j'effectuais dans ce pays pour le compte de notre commission. J'ai été une nouvelle fois frappé par la détérioration des relations franco-turques. La population conserve manifestement le sentiment d'avoir été trahie par la France, qu'elle considérait jusqu'ici comme une alliée et même une amie. Notre pays avait en effet beaucoup oeuvré pour l'ouverture des négociations d'adhésion et les Turcs comprennent mal les réticences dont nous faisons désormais preuve en ce qui concerne leur adhésion. Les Turcs ont beau être toujours majoritairemen...

...nergétiques du monde, susceptible d'acheminer les ressources pétrolières et gazières d'est en ouest. Elle occupe une position géographique centrale dans les échanges énergétiques et dispose, par conséquent, de réels moyens de pression. Elle pourrait, par exemple, mettre en difficulté les pays de l'Union européenne si elle décidait de fermer l'accès au détroit du Bosphore. Bien sûr, la démocratie turque n'est pas aujourd'hui parfaite, mais il faut mesurer aujourd'hui le chemin parcouru. De réels progrès ont été faits au cours des dernières années, même s'ils sont encore jugés insuffisants. Il me paraît essentiel, à l'heure actuelle, de poursuivre le processus de négociations, qui profite véritablement aux deux parties. Il constitue un moteur pour que la Turquie poursuive son travail de modernisa...