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La Serbie est un pays foncièrement européen : c'est l'Histoire qui explique qu'elle ne soit pas aujourd'hui membre de l'Union. Il faut prendre la juste mesure des obstacles à l'adhésion. Sur le Kosovo, des progrès ont été faits, et la volonté de trouver un compromis est indéniable même si la situation n'est pas mûre pour une reconnaissance. Le problème n'est pas insoluble, car la volonté d'adhérer à l'Union sera la plus forte. Sur la situation économique, il faut admettre qu'il y a beaucoup à faire pour obtenir un redémarrage. C'est une raison pour ouvrir les négociations le plu...
... et la Suisse. Je crois que l'on peut affirmer que ces relations ont suivi une méthode originale, qu'elles ont constitué un partenariat fructueux, mais qu'elles sont aujourd'hui à un tournant. Elles ont suivi une méthode originale car la Suisse a toujours souhaité concilier la défense de sa souveraineté et de sa neutralité, tout en cherchant à éviter l'isolement en Europe. Après l'échec de son adhésion à l'Espace économique européen (EEE) en 1992, la Suisse a été amenée à proposer à l'Union européenne de conforter leurs relations en concluant une série d'accords bilatéraux sectoriels : c'est ce que l'on appelle la voie bilatérale. Cette voie bilatérale a constitué et constitue toujours un partenariat fructueux pour l'Union européenne comme pour la Suisse. Elle a renforcé les relations économi...
Aujourd'hui, la Suisse a marqué sa préférence pour le maintien de la voie bilatérale et est réticente à accepter la conclusion d'un accord bilatéral général. Mais la situation actuelle est source d'insécurité juridique et de déséquilibre entre les parties. Je souhaite, à titre personnel, l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne mais cette hypothèse n'est pas réaliste pour le moment. A mon sens, il n'est pourtant pas souhaitable d'en rester là, car il convient de mieux réguler nos relations avec un partenaire important situé au coeur de l'Europe. Je ne crois pas que la conclusion d'un accord général entre l'Union européenne et la Suisse puisse amener certains États membres de l'Union eu...
La prospérité relative de la Suisse à l'heure actuelle favorise les partisans de sa non-adhésion à l'Union européenne. Mais à l'avenir, l'Union européenne peut retrouver son attractivité.
Si l'on s'arrête sur l'exemple de l'Islande, on peut s'apercevoir que pendant des années, cet État est resté hors de l'Union européenne et que c'est la crise financière qui l'a amené à demander son adhésion. Je rappelle toutefois que l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein sont plus proches de l'Union européenne que la Suisse car ils appartiennent à l'Espace économique européen.