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...oins cher qu'à eux. En ce qui concerne l'éolien marin, il s'agit d'un choix politique national de structuration d'une filière industrielle lourde, qui permettra de faire émerger des champions compétitifs à l'exportation. C'est une problématique bien différente de celle du photovoltaïque. Je trouve paradoxal que nous ayons fait du photovoltaïque un symbole de notre déclin industriel, alors que les panneaux ne représentent que 20 % du coût d'une installation. Il nous faudrait des mécanismes d'incitation financière articulés à l'évolution des prix de production, capables de s'ajuster en permanence, car on ne sait pas où cette évolution va finir. A une certaine échéance, rien ne dit que ce ne sera pas le photovoltaïque qui deviendra l'énergie renouvelable la moins chère.
...apide de l'éolien terrestre. Nous devons trouver un consensus pour faire sauter les verrous qui lui ont été opposés. A propos du photovoltaïque, selon une étude à laquelle j'aime me référer, si tous les toits bien orientés étaient équipés en France, ils suffiraient pour couvrir les besoins en électricité du pays. Mais, s'agissant d'une industrie de main-d'oeuvre, vouloir à tout prix produire nos panneaux a-t-il un sens ? Aujourd'hui, l'Allemagne n'en produit plus, mais fabrique des machines-outils pour les usines de panneaux en Chine. Le segment important dans la filière photovoltaïque est l'installation, qui génère beaucoup d'emplois locaux. Je renouvelle, par ailleurs, ma question relative au mécanisme de capacités, qui m'apparaît comme une aberration économique française liée à un lobby qui a ...