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... « emmental » qu’a connu la filière lait, quand l’absence de politique de compétitivité affaiblit le revenu des agriculteurs et mite toute la filière, aboutissant à la décapitalisation du cheptel et au non-remplacement des départs à la retraite. Pour tenter d’y échapper, l’État a misé sur une montée en gamme centrée sur le marché intérieur, avec pour conséquence – l’exemple des filières farine et pommes l’a montré – un renversement de situation : les exportations chutent, tandis que sur le marché cœur de gamme, les importations explosent. À la fin, les producteurs ont perdu sur les deux tableaux. C’est ce que nous avons appelé l’effet « tarte Tatin », ou quand l’État raisonne à l’envers. D’effet « emmental » en effet « tarte Tatin », les producteurs tombent, au terme du processus de montée en ...
...entaires produites à l’étranger, la plupart du temps sans respecter quelque norme que ce soit. À cet égard, la proposition de Franck Montaugé me semble intéressante. Comment des familles qui gagnent 1 200 euros ou 1 400 euros par mois peuvent-elles accéder à une alimentation de qualité ? Nous devons y réfléchir. Par ailleurs, personne n’est choqué, quand on fait venir des tomates de Chine ou des pommes de Pologne, par l’empreinte carbone des importations. Cela m’interpelle, d’autant que l’emploi en France s’en trouve pénalisé. Concernant la question de l’eau, il n’y aura pas de production agricole si nous sommes dans l’incapacité d’arroser les plantes. Le rendement, mais aussi la qualité du produit en dépendent. Dans notre pays tempéré, des quantités d’eau très importantes tombent du ciel et ...