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Interventions sur "transfrontalier" de Silvana SILVANI


5 interventions trouvées.

...nnes d'origine sociale populaire parmi ces derniers, nous avait paru constituer une erreur. Aujourd'hui, nous sommes amenés à débattre d'un accord liant notre pays à la République fédérale d'Allemagne et visant à ouvrir aux apprentis une possibilité de formation professionnelle transfrontalière par apprentissage. Selon l'étude d'impact de ce texte, le nombre d'entrées en contrat d'apprentissage transfrontalier franco-allemand s'élèverait à environ 300. Il me semble cependant important de souligner ici la politique globale dans laquelle cet accord s'inscrit : celle du démantèlement de l'enseignement professionnel public. Ce démantèlement est impulsé par des réformes qui subordonnent les enseignements généraux aux stricts besoins professionnels et soumettent de ce fait le lycée professionnel aux besoins...

...jours désormais… Par ailleurs, je crains que la clause de revoyure prévue par le présent accord sous l’impulsion du Grand-Duché ne nous conduise à encore accroître le nombre de jours exemptés d’imposition en France. La pression du patronat luxembourgeois se fait forte, si bien qu’il réclame désormais quatre-vingt-seize jours après avoir gagné que, sous 50 % du temps de travail, les travailleurs transfrontaliers cotisent dans leurs pays de salariat. La vérité est que le Luxembourg ne peut pas se passer de nos travailleuses et travailleurs, dont les cadres frontaliers surdiplômés qui vont chercher un eldorado financier là où le PIB par habitant est trois fois supérieur à celui de notre pays. Les salaires ne connaissent pas la crise de l’autre côté de la frontière. Les ambitions du patronat ne doivent p...

Le sens de notre vote n’est évidemment pas d’aller à l’encontre d’une volonté qui serait exprimée par des travailleurs et des travailleuses transfrontaliers. D’ailleurs, venant de la même région et du même département, je n’ai pas entendu de volonté unanime… En revanche, j’ai bien entendu la position des élus locaux. S’ils ne sont pas contre – qui pourrait l’être ? – un meilleur confort de vie pour des travailleurs qui, rappelons-le, vivent plutôt bien, en particulier par comparaison avec les salariés travaillant en France dans cette zone-là, ils ...

...urs désormais... Par ailleurs, je crains que la clause de revoyure prévue par le présent accord sous l'impulsion du Grand-Duché ne nous conduise à encore accroître le nombre de jours exemptés d'imposition en France. La pression du patronat luxembourgeois se fait forte, si bien qu'il réclame désormais quatre-vingt-seize jours après avoir gagné que, sous 50 % du temps de travail, les travailleurs transfrontaliers cotisent dans leurs pays de salariat. La vérité est que le Luxembourg ne peut pas se passer de nos travailleuses et travailleurs, dont les cadres frontaliers surdiplômés qui vont chercher un eldorado financier là où le PIB par habitant est trois fois supérieur à celui de notre pays. Les salaires ne connaissent pas la crise de l'autre côté de la frontière. Les ambitions du patronat ne doivent p...

Le sens de notre vote n'est évidemment pas d'aller à l'encontre d'une volonté qui serait exprimée par des travailleurs et des travailleuses transfrontaliers. D'ailleurs, venant de la même région et du même département, je n'ai pas entendu de volonté unanime… En revanche, j'ai bien entendu la position des élus locaux. S'ils ne sont pas contre – qui pourrait l'être ? – un meilleur confort de vie pour des travailleurs qui, rappelons-le, vivent plutôt bien, en particulier par comparaison avec les salariés travaillant en France dans cette zone-là, ils ...