Photo de Simon Sutour

Interventions sur "méditerranée" de Simon Sutour


8 interventions trouvées.

Avec Jean-Pierre Grand, au-delà de nos divergences politiques, nous avons un point commun : nous avons tous les deux travaillé avec Georges Frêche, qui était un grand Méditerranéen. Notre commission des affaires européennes m'a désigné pour suivre les questions méditerranéennes. J'ai siégé il y a quelques années à l'AP-UpM et je siège aujourd'hui à l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM). Le Sénat ne désigne en effet qu'un représentant à l'AP-UpM, et c'est logiquement un membre de la majorité sénatoriale qui est désigné, tandis que nous avons deux délégués à l'...

C'est en effet dommage. Mais chacun était à l'APM présent à Bucarest. J'ai fait voter une résolution sur les problèmes de la région et le conflit israélo-palestinien, qui a été adoptée à l'unanimité, y compris par les représentants israéliens et palestiniens, qui se sont parlé. C'est positif. L'Assemblée parlementaire de la Méditerranée s'est battue pour que son siège soit installé à Marseille, à la villa Méditerranée, propriété du conseil régional qui est inoccupée. Lors de notre réunion à Porto, nous avons obtenu la majorité, mais pas la majorité qualifiée nécessaire. Il y a l'idée sous-jacente d'une mise en commun des moyens des deux assemblées, sous la houlette du secrétaire général de l'APM, M. Sergio Piazzi. Le siège de ...

Au-delà des problématiques d'organisation, il faut souligner l'intérêt de ces structures qui permettent aux parlementaires européens et des pays de la rive Sud de la Méditerranée de se parler. Il y avait même une délégation syrienne à Bucarest. L'Union européenne joue un rôle majeur grâce à sa politique de voisinage.

Les deux volets de la politique européenne de voisinage sont complémentaires : l'Union européenne travaille avec ses voisins ne voulant pas forcément adhérer à l'Union mais avec lesquels elle a des relations plus étroites qu'avec d'autres pays. Nous aborderons le volet méditerranéen. La Commission européenne a présenté, le 18 novembre dernier, une communication proposant une révision de la politique de voisinage. Cette nouvelle approche, plus réaliste, repense le cadre des relations euro-méditerranéennes. L'Union européenne n'avait pas véritablement réévalué ses relations avec la rive sud de la Méditerranée à la lumière des conséquences politiques, économiques et migratoir...

... européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions : Réexamen de la politique européenne de voisinage du 18 novembre 2015 (JOIN (2015) 50 final), Vu les conclusions du Conseil sur le réexamen de la politique européenne de voisinage du 14 décembre 2015 (15169/15), Vu la décision 2004/635/CE du Conseil du 21 avril 2004 concernant la conclusion d'un accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d'une part, et la République arabe d'Égypte, d'autre part, Vu les conclusions du Conseil sur l'Égypte des 23 août 2013 et 10 février 2014, Salue la révision de la politique de voisinage, désormais plus pragmatique et stratégique, et partage la volonté de l'Union européenne de promouvoir la stabilité à ses fro...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, permettez-moi en préambule de remercier Bariza Khiari d’avoir pris l’initiative d’inscrire à notre ordre du jour réservé cette question orale portant sur l’avenir de l’Union pour la Méditerranée. Évoquer la Méditerranée, en particulier ses rives sud et est et leurs relations avec le continent européen, revêt un caractère particulier en cette période. D’un côté, nous ne pouvons que nous réjouir des mutations en cours en Tunisie et en Égypte, et qui interviendront certainement demain dans de nombreux autres pays, en espérant voir émerger de grandes démocraties. De l’autre, il faut bien l...

...nous avons besoin du Sud ! Eu égard à nos relations historiques, géographiques, culturelles, économiques et environnementales, l’exigence de construire davantage sur le long terme dans un monde multipolaire s’impose à nous. Limiter la coopération à la dépollution, à la création d’autoroutes de la mer, à l’élaboration d’un plan énergie solaire, comme a pu le faire jusqu’à présent l’Union pour la Méditerranée, dont le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a été l’initiateur en 2008, a été une mauvaise réponse au succès limité du processus de Barcelone tel qu’il avait été mis en place par Jacques Delors en 1995, au point que lorsque l’on compare ces deux démarches, on s’aperçoit que le processus de Barcelone, malgré ses imperfections, était un projet européen complet, fixant, contrairement à l’U...

...emagne. Enfin, un projet d’une telle envergure ne peut pas faire l’économie d’un volet politique et esquiver, comme l’a fait l’UPM, les questions de la promotion de la démocratie, des droits de l’homme ou de l’avenir d’Israël et de la Palestine. Aujourd’hui, l’heure est venue de dresser un bilan des expériences passées et de réaffirmer l’objectif historique du rapprochement des deux rives de la Méditerranée. Il n’y a pas d’autre voie que le renforcement des liens entre le nord et le sud de la Méditerranée si nous ne voulons pas devenir une région périphérique. En restant séparés, l’Union européenne et les pays du nord de l’Afrique et du Proche-Orient prendraient le risque d’être définitivement marginalisés dans le cadre de la mondialisation. Nos économies sont très complémentaires : ce qui manque a...