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...juillet 2023 est par ailleurs particulièrement inquiétant quant à l'avenir de notre réseau ferroviaire. Le président par intérim, notre ancien collègue Philippe Richert, écrit ainsi : « Le maintien des trajectoires d'investissement actuelles, telles que prévues par le contrat de performance 2021-2030 pour le renouvellement et la modernisation du réseau, entraînera inévitablement le gestionnaire d'infrastructure dans une spirale de paupérisation industrielle. » Des dépenses de régénération qui décroissent depuis 2016 et qui sont inférieures de 25 % aux préconisations, une concentration des moyens sur le réseau structurant le plus fréquenté : tout cela préfigure une néfaste archipélisation du réseau et une aggravation des disparités territoriales. Nous serons donc vigilants à ce que le déploiement des Se...
Le présent amendement vise à garantir un plan de financement complet des Serm, non seulement pour la partie relative aux investissements – nous sommes tous d'accord sur ce point – et aux infrastructures, mais aussi pour le fonctionnement et l'exploitation, qui constitue souvent un angle mort. Nous avons longuement débattu de cette question en commission, et je salue une nouvelle fois l'introduction, sur l'initiative du rapporteur, de la conférence de financement. Compte tenu des contraintes que l'article 40 de la Constitution nous impose, notre collègue Tabarot a su faire preuve de créativité...
Au travers de cet amendement, nous abordons les moyens du gestionnaire d'infrastructures, en l'occurrence SNCF Réseau. Cette question est au cœur de nos débats – elle a du reste déjà été abordée à plusieurs reprises –, même si nous ne pouvons pas entrer dans les détails financiers dans le cadre de ce véhicule législatif. Dans un rapport particulièrement alarmant de juillet 2023, l'Autorité de régulation des transports (ART) alertait sur les besoins financiers du réseau en matière d...
Il s'agit de demander non pas un nouveau rapport, mais des précisions. Depuis le début de nos débats, nous avons discuté à plusieurs reprises de l'adaptation du tarif des péages, des ressources nécessaires aux gestionnaires d'infrastructures et des contributions de l'État. On le voit bien, ces questions sont étroitement liées. Comme vous l'avez souligné voilà quelques instants, monsieur le ministre, au travers de l'exemple italien, une baisse des péages peut avoir un effet positif sur la fréquentation, mais la subvention qui est alors supportée par l'État devient très importante – en l'espèce, de l'ordre de 60 % du coût de fonction...