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Interventions sur "post-covid" de Sonia de La Provôté


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...ômes pendant la phase aiguë est la meilleure prise en charge possible, à l'hôpital et en réanimation. A-t-on également privilégié cette piste au regard d'un « amoindrissement » du risque de Covid long ? Je mets des guillemets parce qu'on n'a pas encore de certitudes en matière d'apparition de Covid long, qui représente un coût important pour la santé publique. Je termine en évoquant les cellules post-Covid et les ARS : a-t-on mis en place une stratégie territoriale ? On voit bien que ce n'est pas encore structuré partout, qu'il y a encore des endroits où il n'y a pas de centres. Or, pendant la première vague, notamment, nous avons pu observer des contrastes régionaux importants en matière d'incidence : certaines régions ont été fortement touchées par l'épidémie, avec des formes très graves, un engo...

...e-Franche Comté et Occitanie. Paradoxalement, comme elles sont un peu plus touchées que les autres, même si cela s'harmonise peu à peu, elles ont du mal à activer ce type de dispositif. Nous informons donc régulièrement les directeurs généraux des ARS, nous les sensibilisons à ces mesures, à l'amplitude de l'incidence - même si elle est affectée d'une certaine incertitude. Mais la prise en charge post-Covid est importante et pèsera sur le système de soins.

Je reviens sur l'intervention du Pr. Tourette Turgis et sur les réponses qui ont été apportées à mes questions. Manifestement, le genre peut constituer un facteur de risque supplémentaire - c'est en tout cas ce qui semble ressortir d'études en cours. Identifier des déterminants sociaux est certainement important pour développer l'accompagnement des patients post-Covid dans les territoires. Au-delà des éléments classiques de prise en charge sanitaire que l'on connaît déjà, j'attends donc avec impatience les résultats des études en cours.