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Interventions sur "l’autonomie" de Sophie Primas


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Ce mouvement d’autonomie s’est accompagné de procédures visant à rapprocher nos universités des autres établissements d’enseignement supérieur, afin qu’elles atteignent la visibilité internationale nécessaire et puissent porter des projets d’excellence. Ainsi, vingt-quatre PRES ont été créés sur la base du volontariat, d’un projet partagé et d’une ambition commune. L’autonomie a donc permis des avancées spectaculaires, que personne ne peut sérieusement remettre en question.

Certes, la mise en pratique de l’autonomie ne s’est pas faite sans difficultés. L’État a dû intervenir pour soutenir financièrement certaines universités. Mais si toutes n’ont pas encore atteint un rythme de croisière dans la mise en œuvre de leurs nouvelles « responsabilités et compétences élargies », il n’en demeure pas moins que la loi LRU a ouvert une dynamique de progrès sur laquelle aucune université ne souhaite revenir. Telle est d...

C’est aussi l’une des recommandations du rapport sur l’autonomie des universités depuis la loi LRU. Cependant, cinq années et un changement de majorité plus tard, nous sommes aujourd'hui amenés à légiférer de nouveau. S’agit-il d’un acte II de l’autonomie ? d’un droit à l’expérimentation des universités vers un renouveau de l’orientation ? d’une plus grande modularité des formations ? d’un plus grand rapprochement avec le monde économique ? Non, hélas, non, r...

...éfices ? Si vous tenez à remplacer une structure pilote par une autre, au moins faudrait-il maintenir la capacité de choix des principaux acteurs concernés : les établissements eux-mêmes. Nous pensons qu’ils doivent avoir le choix de leur gouvernance et que les établissements nationaux ayant des ancrages locaux doivent pouvoir appartenir à plusieurs communautés d’université. C’est le principe de l’autonomie. Deuxièmement, le projet de loi installe deux conseils à la tête des universités, ce qui est difficilement compréhensible. Accorder d’importants pouvoirs à deux instances n’ayant pas le même pilote risque de créer des dissensions et des problèmes de choix. Pourquoi diluer ainsi les pouvoirs ? La loi Pécresse avait réglé le problème de conseils d’administration pléthoriques, difficilement à même...

...elle et factuelle du Gouvernement est la professionnalisation réussie des jeunes, alors donnons à l’université les moyens de s’inspirer des raisons du succès des IUT. Donnons-lui des moyens budgétaires. Rapprochons davantage encore les universités du milieu économique. Et nous n’aurons plus besoin de quotas, manifestation de cette vision quelque peu centralisatrice et contraire à l’esprit même de l’autonomie !