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Madame la secrétaire d’État, si nous voulons inscrire l’hydrogène dans notre futur mix énergétique, il nous faut trouver le moyen de le produire de la façon la plus vertueuse possible sur le plan environnemental. Émettre 10 tonnes de CO2 par tonne d’hydrogène produite n’est évidemment plus tolérable. Avec sa stratégie pour le développement de l’hydrogène décarboné, présentée le 8 septembre dernier, laquelle prévoit 7 milliards d’euros, la France prend enfin le...
Madame la secrétaire d’État, je n’ai pas entendu le mot « nucléaire » dans votre réponse. « Tout peut être imaginé » : c’est votre conclusion. Je comprends par là que le nucléaire peut faire partie des potentialités. Nous savons bien que nous n’avons pas en France suffisamment d’énergies renouvelables pour nous convertir à l’hydrogène exclusivement vert par ce seul moyen. Nous ne sommes pas la Norvège ! Nous n’avons pas ce potentiel, mais nous avons un outil industriel nucléaire entièrement à notre disposition, et qui peut être prolongé. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet dans quelque temps.
« Je crois que l’eau sera un jour employée comme combustible, que l’hydrogène et l’oxygène, qui la constituent, utilisés isolément ou simultanément, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables et d’une intensité que la houille ne saurait avoir. » Ainsi s’exprime, monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, Cyrus Smith, l’un des protagonistes du roman L ’ Île mystérieuse de Jules Verne, publié en 1875. On a du mal à croire...