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Représentant plus de 100 000 emplois, le cinéma français est une industrie, qui se trouve, à son tour, gravement menacée. L’arrivée en force de plateformes telles que Netflix ou Amazon a conduit le président de Gaumont, Nicolas Seydoux, à tirer la sonnette d’alarme, en évoquant une « guerre culturelle » entre ces plateformes et le cinéma. La fréquentation des salles a même baissé de 4, 3 %. Dès lors, ceux-là mêmes qui étaient les apôtres de l...
Au-delà de l’ironie et de l’hypocrisie, convenons que le cinéma français est une exception. Avant d’être une industrie, il est un art. Si, outre-Atlantique, le cinéma rapporte, en France, il apporte : il apporte des émotions aux spectateurs grâce à des scénaristes de génie, des metteurs en scène exceptionnels, des acteurs qui, pour certains, sont devenus des monstres sacrés, au point que le calamiteux Festival de Cannes a été obligé cette année de rendre un h...
De la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol aux Petits Mouchoirs, en passant par Les Tontons flingueurs, Bienvenue chez les Ch ’ tis, La Grande Vadrouille ou encore Tous les matins du monde, le cinéma français est riche d’être terriblement français. Ce qui constituait l’exception de notre cinéma, c’est qu’il était beau, vrai, indépendant, talentueux, audacieux, dérangeant, enraciné : en un mot, populaire ! Attaqués par le libéralisme consumériste et par le prêt-à-penser, qui se traduit par le prêt-à-filmer, le prêt-à-jouer, les Français se détournent d’un cinéma subventionné, politisé, asepti...
Monsieur Riester, vous qui êtes encore ministre, que pouvez-vous faire pour préserver cette exception culturelle et populaire que représente encore le cinéma français ?