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...lègues, le dernier budget de l'État en excédent a été voté fin 1973. C'était il y a cinquante ans, sous Georges Pompidou. Après les Trente Glorieuses, nous bouclons les « Cinquante Piteuses », avec un déficit de 144 milliards d'euros pour l'année à venir. François Fillon, alors Premier ministre, avouait en 2011 qu'il était « à la tête d'un État en faillite ». Il y avait alors 1 500 milliards de dettes. Que devrions-nous dire de notre situation actuelle, la dette ayant plus que doublé pour atteindre les 3 000 milliards ?! La seule charge de la dette explosera à 52 milliards d'euros l'an prochain. Elle risque de devenir le premier poste budgétaire, devant l'éducation nationale. Notre endettement représentera près de 110 % du PIB en 2024, alors qu'il était de 98 % en 2017. Depuis 1973, à défau...
...ement irresponsable ! Il n'y a plus d'État stratège, plus d'investissement stratégique, malgré un haut-commissariat au plan, pas de réindustrialisation viable, pas de plan d'infrastructures. L'État doit se réformer pour parvenir à un libéralisme national : libérer à l'intérieur et protéger à l'extérieur. Emmanuel Macron avait promis « 60 milliards d'économies par an » en 2017 ; il a aggravé la dette de 700 milliards d'euros. Édouard Philippe a parlé d'« addiction française à la dépense publique », et nous avons eu le « quoi qu'il en coûte » macronien, pour que, in fine, le ministre de l'économie finisse par planter le dernier clou dans le cercueil du mythe du Mozart de la finance, en avouant que nous sommes finalement « à l'euro près ».