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Au travers de cet amendement, je souhaite empêcher que l'on déplace les médecins de certaines spécialités médicales – chirurgie, unités de surveillance continue (USC), réanimation, etc. – de leur hôpital privé vers l'hôpital public assurant la permanence des soins pour faire une garde de chirurgie orthopédique, par exemple, ou de médecine générale. Il y va de la sécurité de l'exercice du praticien, pour le patient. Je ne sais pas si mon amendement permet d'atteindre cet objectif et quelle réponse a été apportée à cette préoccupation dans le texte, mais j'aimerais être rassurée à cet égard. Par ailleurs, on parle de garde partagée entre établissements. Cela signifie-t-il que, parmi les hôpitaux privés et les hôpitaux publics chargés de la permanence des soins, certains assure...
Ils iront de préférence là où ont été mis en place des dispositifs d'exercice coordonné, là où existent des maisons de santé pluriprofessionnelles, là où ils profiteront d'une dynamique professionnelle. J'ai confiance en ces jeunes. Mieux vaut leur envoyer un message positif, au lieu de les braquer par des messages négatifs. Il est illusoire de croire que l'on résoudra les problèmes en les obligeant à aller là où ils ne veulent pas.
L'article 10 prévoit la création de deux cartes de séjour pluriannuelles « talent-professions médicales et de la pharmacie », pour répondre au besoin de recrutement des praticiens diplômés hors de l'Union européenne dans les établissements de santé, publics ou privés à but non lucratif. La première est d'une durée de treize mois pour les Padhue ayant obtenu l'autorisation d'exercice temporaire créée à l'article 9. La seconde est d'une durée de quatre ans, pour ceux qui ont réussi les épreuves de vérification des connaissances. Notre commission a supprimé cet article, considérant que ces dispositions relèvent de la compétence de la commission des lois, qui les a d'ailleurs supprimées à l'occasion de l'examen du projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégrat...