3 interventions trouvées.
Son bilan n'est pas négligeable. En pratique, plusieurs États membres ont été soutenus par les programmes : Chypre (entre 2012 et 2016, avec l'octroi d'un prêt de 9 milliards d'euros), l'Espagne (de 2012 à fin 2013, avec l'octroi de prêts d'un montant total de 41,3 milliards d'euros) et la Grèce (qui a bénéficié en fait, de trois programmes d'aide, d'abord, dans le cadre du mécanisme ad hoc de prêt à la Grèce en 2010 (110 milliards d'euros), puis dans le cadre du FESF en 2012 (environ 172 milliards d...
...e veux souligner de nouveau que si le mécanisme de supervision et le mécanisme de résolution sont en place, il n'en va pas de même pour le système européen de garantie des dépôts. Il manque également une politique macro-prudentielle au niveau européen. La zone euro souffre ainsi « d'incomplétude ». La politique budgétaire européenne doit également être revue. Nous devrons donc poursuivre ces réformes. Enfin, considérant qu'une instance politique gère le MES, certaines théories libérales estiment qu'une agence fédérale indépendante devrait être chargée de la supervision, de la résolution et de la garantie des dépôts.
Ce sujet est le résultat d'un rapport de force entre deux conceptions. C'est la raison pour laquelle le MES est fondé sur un traité intergouvernemental et non sur une révision des traités : cette dernière était tout simplement impossible. Par ailleurs, un cadre doctrinal et théorique de financement à long terme devra être défini. Il est ainsi nécessaire de revoir les politiques monétaires, et les politiques macro-prudentielles.