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Interventions sur "intercepteur" de Xavier Pintat


3 interventions trouvées.

...ale de l'OTAN. Dans ce programme, le rôle de l'OTAN se limite à réaliser un système commun de commandement et de contrôle (C2). Ce C2 permettra au commandement OTAN de gérer la protection des troupes en opérations. Il recevra des données de satellites et de radar sur les tirs de missiles détectés. Il transmettra les ordres aux systèmes d'interception. Les capteurs - satellites et radars - et les intercepteurs sont des moyens exclusivement nationaux. Ils sont engagés par les nations, au bénéfice de l'OTAN, le temps d'une opération. Le programme est complexe, car il doit agréger des systèmes très différents venant de plusieurs nations. Certains de ces systèmes existent, d'autres sont en développement, d'autres en projet. C'est un programme qui a glissé dans le temps. La première capacité opérationnel...

...menace conduirait à développer le missile Aster Block II, en coopération avec nos alliés européens. C'est sans doute la chose la plus adéquate à faire en termes militaires. La construction d'un radar TLP aurait un sens si la menace se précisait. Mais son implantation devrait alors se faire dans l'un des pays du Golfe et à coûts partagés. Militairement parlant, la piste consistant à développer un intercepteur exo-atmosphérique et même celle d'un système d'alerte avancée complet, avec satellite d'alerte et radar TLP, n'est pas indispensable, car elle viendrait en surabondance des moyens fournis par les alliés américains. Si l'on considère le cap politique, il faut partir de la demande de l'opinion publique. Celle-ci étant inexistante ou en tous cas non formulée, on pourrait être tenté de ne rien fair...

Les Etats-Unis investissent massivement dans la DAMB depuis plusieurs années. Qu'on le veuille ou non, cette idée va faire son chemin au sein de l'OTAN. Au sommet de Lisbonne, elle va sans doute être acceptée. La France est une des rares puissances européennes à posséder une compétence dans le domaine. Le risque c'est de perdre nos compétences. Ne devons nous pas montrer qu'on sait faire un intercepteur, afin de crédibiliser l'ensemble des briques technologiques dont nous disposons ? Par ailleurs, il y a également dans cette affaire un enjeu de crédibilité de notre dissuasion. Ne perdrions nous pas de la crédibilité en ne développant pas certaines compétences ? Ma troisième question tient au fait que certains pays, dont la Chine, se préoccupent d'armes antisatellites. N'y a-t-il pas un lien entr...