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...lair que c'est dans le cadre de ces contraintes budgétaires que sont définies les politiques de l'éducation nationale. On accueille moins d'enfants de moins de trois ans en maternelle, pour de pures raisons budgétaires, et l'on habille après coup cette mesure d'oripeaux pédagogiques. Il serait plus honnête de dire clairement que l'État n'a pas d'argent ! Quant à la manière dont sont lancées les expérimentations, je m'interroge. L'inspecteur d'académie en charge, à Créteil, de celle qui concerne l'aménagement sport-études nous a dit qu'il ne s'acharnerait pas si elle ne fonctionnait pas, mais qu'il n'avait aucune idée, si c'était une réussite, quant à la façon de l'étendre. Pas de quoi être surpris sachant qu'il est incapable de connaître le coût d'un élève dans un collège ou un lycée concerné par l'exp...
...lair que c'est dans le cadre de ces contraintes budgétaires que sont définies les politiques de l'éducation nationale. On accueille moins d'enfants de moins de trois ans en maternelle, pour de pures raisons budgétaires, et l'on habille après coup cette mesure d'oripeaux pédagogiques. Il serait plus honnête de dire clairement que l'État n'a pas d'argent ! Quant à la manière dont sont lancées les expérimentations, je m'interroge. L'inspecteur d'académie en charge, à Créteil, de celle qui concerne l'aménagement sport-études nous a dit qu'il ne s'acharnerait pas si elle ne fonctionnait pas, mais qu'il n'avait aucune idée, si c'était une réussite, quant à la façon de l'étendre. Pas de quoi être surpris sachant qu'il est incapable de connaître le coût d'un élève dans un collège ou un lycée concerné par l'exp...
Une petite expérimentation sur le sujet en Seine-et-Marne serait instructive. Au-dessus de la N 19, au nord, la moyenne d'âge des enseignants est supérieure à 40 ans ; en dessous, au sud, elle est supérieure à quarante ans. Or le nombre de ZEP est deux fois plus important au nord. Et vous avez ainsi la réponse à votre question : le lycée Couperin de Fontainebleau coûte plus cher que celui de Lognes à Marne-la-Vallée.
Une petite expérimentation sur le sujet en Seine-et-Marne serait instructive. Au-dessus de la N 19, au nord, la moyenne d'âge des enseignants est supérieure à 40 ans ; en dessous, au sud, elle est supérieure à quarante ans. Or le nombre de ZEP est deux fois plus important au nord. Et vous avez ainsi la réponse à votre question : le lycée Couperin de Fontainebleau coûte plus cher que celui de Lognes à Marne-la-Vallée.
L'éducation nationale en France fait largement penser à l'église catholique romaine. J'en veux pour preuve que, comme vous venez de le rappeler, les expérimentations sont le plus souvent impulsées d'en haut et qu'il est très difficile de parvenir à faire émerger les initiatives émanant de la base. Prenons l'exemple de Célestin Freinet, qui a dû être excommunié plusieurs fois de l'éducation nationale pour qu'enfin on considère que l'expérimentation qu'il avait initiée pouvait réussir. Quel regard portez-vous sur ces expérimentations venues d'en bas, au premi...
L'éducation nationale en France fait largement penser à l'église catholique romaine. J'en veux pour preuve que, comme vous venez de le rappeler, les expérimentations sont le plus souvent impulsées d'en haut et qu'il est très difficile de parvenir à faire émerger les initiatives émanant de la base. Prenons l'exemple de Célestin Freinet, qui a dû être excommunié plusieurs fois de l'éducation nationale pour qu'enfin on considère que l'expérimentation qu'il avait initiée pouvait réussir. Quel regard portez-vous sur ces expérimentations venues d'en bas, au premi...
...ent défaut pour s'intégrer dans le milieu des grandes écoles. Nous avons également mis en exergue le tutorat scolaire exercé par les étudiants de l'École Polytechnique auprès d'élèves en difficulté ou la mise en place d'une « pré-prépa » au sein du lycée Henri IV. En septembre 2007, nous avions conclu notre rapport en nous interdisant de porter une quelconque appréciation sur l'une de ces quatre expérimentations. Nous soulignions toutefois la nécessité de procéder, à plus ou moins longue échéance, à une évaluation de ces dispositifs. Or, trois années se sont écoulées depuis la publication de ce rapport et aucune évaluation n'a encore été entreprise, ce que nous ne pouvons évidemment que déplorer. A quoi bon, en effet, mettre en oeuvre des expérimentations, si les effets de ces dernières ne sont jamais é...
...ent défaut pour s'intégrer dans le milieu des grandes écoles. Nous avons également mis en exergue le tutorat scolaire exercé par les étudiants de l'École Polytechnique auprès d'élèves en difficulté ou la mise en place d'une « pré-prépa » au sein du lycée Henri IV. En septembre 2007, nous avions conclu notre rapport en nous interdisant de porter une quelconque appréciation sur l'une de ces quatre expérimentations. Nous soulignions toutefois la nécessité de procéder, à plus ou moins longue échéance, à une évaluation de ces dispositifs. Or, trois années se sont écoulées depuis la publication de ce rapport et aucune évaluation n'a encore été entreprise, ce que nous ne pouvons évidemment que déplorer. A quoi bon, en effet, mettre en oeuvre des expérimentations, si les effets de ces dernières ne sont jamais é...
...ner une consistance pédagogique à l'inspection générale, plutôt que de songer à réinventer un statut juridique qui ne serait pas adaptable à la disparité des situations des chefs d'établissements, sur le terrain. Comme nous l'avons déjà indiqué précédemment et comme vous l'avez vous-même affirmé, l'éducation nationale pâtit d'un manque d'évaluation généralisé. J'en veux pour preuve le fait que l'expérimentation initiée il y a maintenant huit ans, sur le lycée des métiers, n'a toujours pas été évaluée à ce jour. Il est par ailleurs problématique que l'on ne trouve pas de personnalités extérieures pour présider les conseils d'administration des lycées professionnels, et ce contrairement à ce qui se pratique assez facilement dans les établissements agricoles ou dans les instituts universitaires de technolo...
...ner une consistance pédagogique à l'inspection générale, plutôt que de songer à réinventer un statut juridique qui ne serait pas adaptable à la disparité des situations des chefs d'établissements, sur le terrain. Comme nous l'avons déjà indiqué précédemment et comme vous l'avez vous-même affirmé, l'éducation nationale pâtit d'un manque d'évaluation généralisé. J'en veux pour preuve le fait que l'expérimentation initiée il y a maintenant huit ans, sur le lycée des métiers, n'a toujours pas été évaluée à ce jour. Il est par ailleurs problématique que l'on ne trouve pas de personnalités extérieures pour présider les conseils d'administration des lycées professionnels, et ce contrairement à ce qui se pratique assez facilement dans les établissements agricoles ou dans les instituts universitaires de technolo...