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Interventions sur "CETA" d'Yannick JADOT


4 interventions trouvées.

Quel plaisir d’avoir ce débat lucide et responsable ! Nous aurions dû l’avoir il y a six ans, un an après la signature du traité par les États européens, mais le Gouvernement avait alors choisi d’ignorer le Sénat – c’est sa responsabilité ! Il y a deux raisons de rejeter le Ceta. La première tient à la partie du traité qui est déjà en vigueur. Cela a été dit, les conditions de production agricole et d’élevage au Canada n’ont rien à voir avec les nôtres. Les agriculteurs canadiens utilisent des farines animales, à l’origine de la maladie de la vache folle, et des antibiotiques pour faire grossir les animaux, ce qui constitue, nous le savons, un véritable problème de sécu...

Je remercie le groupe communiste d'avoir pris cette initiative importante : nous attendions en effet ce débat depuis des années. J'ai entendu le ministre Lemoyne, alors qu'il s'apprêtait à quitter l'hémicycle, rappeler qu'il était secrétaire d'État auprès du ministre des affaires étrangères au moment de l'entrée en application provisoire du Ceta. Il était donc de sa responsabilité de saisir l'Assemblée nationale et le Sénat à cette époque. Trop souvent, on a l'impression que l'enjeu de ce débat est une nouvelle forme de protectionnisme. Ce n'est pas le cas pour nous, écologistes, qui nous battons contre cet accord et d'autres depuis tant d'années : il ne s'agit pas d'opposer les Français et les Canadiens. Ce combat contre le Ceta, nous...

Quel plaisir d'avoir ce débat lucide et responsable ! Nous aurions dû l'avoir il y a six ans, un an après la signature du traité par les États européens, mais le Gouvernement avait alors choisi d'ignorer le Sénat – c'est sa responsabilité ! Il y a deux raisons de rejeter le Ceta. La première tient à la partie du traité qui est déjà en vigueur. Cela a été dit, les conditions de production agricole et d'élevage au Canada n'ont rien à voir avec les nôtres. Les agriculteurs canadiens utilisent des farines animales, à l'origine de la maladie de la vache folle, et des antibiotiques pour faire grossir les animaux, ce qui constitue, nous le savons, un véritable problème de sécu...

Je remercie le groupe communiste d’avoir pris cette initiative importante : nous attendions en effet ce débat depuis des années. J’ai entendu le ministre Lemoyne, alors qu’il s’apprêtait à quitter l’hémicycle, rappeler qu’il était secrétaire d’État auprès du ministre des affaires étrangères au moment de l’entrée en application provisoire du Ceta. Il était donc de sa responsabilité de saisir l’Assemblée nationale et le Sénat à cette époque. Trop souvent, on a l’impression que l’enjeu de ce débat est une nouvelle forme de protectionnisme. Ce n’est pas le cas pour nous, écologistes, qui nous battons contre cet accord et d’autres depuis tant d’années : il ne s’agit pas d’opposer les Français et les Canadiens. Ce combat contre le Ceta, nous...