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...ient rien de diplomatique - par Joe Biden et également par le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères au moment notamment de cette opposition verbale extrêmement dure entre les Américains et les Chinois font penser que nous risquons de traverser une période qui sera un peu identique à la période de la guerre froide. Est-ce que vous avez ce sentiment-là ? D'autant plus que - nous l'avons vu - la Russie se rapproche de manière très forte de la Chine. Gilbert Roger évoquait tout à l'heure le pacte de coopération stratégique avec l'Iran sur 25 années. Il y a aussi la présence de plus en plus forte de la Russie et de la Chine en Afrique, le fait que les Britanniques ont décidé d'augmenter le nombre de leurs ogives nucléaires. Tout ceci ne risque-t-il pas d'aboutir à un réarmement général et donc à ...
Merci de votre éclairage, monsieur le ministre. Je partage votre point de vue sur la présence de Vladimir Poutine à l'anniversaire du débarquement de Normandie et sur l'absence coupable du monde occidental à Stalingrad. Certaines mauvaises habitudes n'auraient-elles pas été conservées ? La Russie est intervenue dans des élections d'autres pays, notamment françaises, au moyen de nouveaux moyens de communication. Par exemple, lors de notre dernière élection présidentielle, Vladimir Poutine a montré sa préférence pour une candidate. Par ailleurs, le dopage des sportifs russes est reconnu, donc la Russie ne participera pas aux prochains jeux Olympiques. Cela pèse sur l'opinion des citoyens su...
...auteurs des atrocités soient punis. Sur ce dernier point, la délégation sénatoriale a eu la possibilité d'assister à une session publique du Conseil de sécurité consacrée aux crimes commis par Daech, au cours de laquelle elle a entendu des témoignages bouleversants. Enfin, il a été question de l'avenir, alors incertain, de la résolution 2165 du Conseil sur l'aide humanitaire transfrontalière. La Russie s'y opposait en considérant que l'aide devait désormais passer par le régime syrien, dans la mesure où celui-ci avait repris le contrôle de la quasi-totalité du territoire. Peu après notre déplacement, en décembre, la Russie a opposé son veto à une résolution prévoyant le renouvellement de cette aide, contraignant le Conseil de sécurité à en voter une autre, beaucoup moins favorable, qui va prive...
... souvient du livre intitulé Quand la Chine s'éveillera ; aujourd'hui, la question que je me pose, c'est : quand la Chine s'arrêtera-t-elle ? La politique de M. Trump, précédée par des orientations américaines antérieures de non-intervention, est, pour nous, une source d'inquiétude. Le monde a déjà changé et ce qui se passe en Libye évoque ce qui s'est passé Syrie, avec les mêmes intervenants : la Russie et la Turquie. Qu'en est-il dès lors de l'Union européenne, dont l'ambition devrait être plus forte ?
Les intérêts sino-russes ne risquent-ils pas, à terme, de devenir divergents ? La Chine va en effet se tourner vers la Russie pour réduire sa consommation de charbon et acheter du pétrole russe, avec de possibles tiraillements sur la question des prix. Avec un PIB inférieur à celui de l'Espagne, la Russie n'est-elle pas un colosse géopolitique aux pieds d'argile économiques ?
La Russie est une puissance militaire importante, mais une puissance économique relativement faible. Quel rôle pour l'Europe ? Faites-vous un constat d'échec de la diplomatie européenne ? Quant à la Turquie, ne serait-il pas intelligent d'imaginer une coopération renforcée de l'Union européenne avec ce pays, sachant qu'il peut peser demain ?
Madame l'ambassadeur, quel rôle la Russie est-elle susceptible de jouer par rapport à l'évolution libyenne ? L'accord de Skhirat a été signé le 17 décembre 2015, sous l'égide de l'ONU. L'ensemble des parties prenantes libyennes se sont mises d'accord sur le fait que Fayez el-Sarraj serait le chef du gouvernement libyen. Depuis, le Président de la République française a reçu les deux parties prenantes pour signer un accord et envisager d...
...u « made in France » dans ce domaine industriel, tant civil que militaire, et cela méritait d’être souligné. Toutefois, revenons sur le fond. Le respect de la parole donnée a été parfois évoqué, or celle-ci a été conforme à nos engagements, à nos intérêts et à nos valeurs. Conforme à nos engagements, car dès l’été 2014 Paris avait prévenu que la décision finale dépendrait du comportement de la Russie dans la crise ukrainienne. L’offensive russe en Ukraine n’est pas un fait divers, et encore moins les milliers de morts qui ont accompagné l’annexion de la Crimée. De fait, la Russie piétinait les consensus sur l’intangibilité des frontières, mais aussi de nombreux traités internationaux. Elle violait l’acte final de la conférence d’Helsinki de 1975, qui organisait le respect de nos frontières a...
Certains ont pu dire, se référant à une prétendue tradition gaullienne, que cela aurait dû nous conduire à respecter ce contrat avec la Russie au lieu de se plier à une prétendue injonction américaine. C’est une profonde erreur : d’abord, parce que dans les heures les plus graves le général de Gaulle n’a jamais hésité à ranger notre pays dans le camp auquel il appartient géographiquement ; ensuite, et précisément dans un cas semblable, le général de Gaulle avait pris une décision identique en 1967 à la suite de la guerre des Six-Jours,...
Cependant, le chemin fut aussi diplomatiquement étroit, et chacun s’en est bien rendu compte, pour éviter toute humiliation et sans pour autant insulter l’avenir. Voilà pourquoi, avec la Russie, c’est un accord amiable qui aura prévalu sur un contentieux financier plus durable et certainement plus coûteux. Cet accord amiable plus intéressant politiquement et diplomatiquement, l’est aussi pour nos finances publiques, chacun l’aura compris. Par ailleurs, cet accord voulu aussi par les Russes démontre, si nécessaire, que la France est plus respectée lorsqu’elle est ferme sur les principes...
Parlons de la Russie. Vous avez dit tout à l'heure qu'il n'y avait que trois brevets déposés par million d'habitants.
Lorsque vous avez évoqué les capacités manufacturières des différents pays, vous n'avez pas cité la Russie. Selon vous, sur le plan économique, indépendamment des ressources naturelles, la Russie est-elle aujourd'hui un « colosse aux pieds d'argile » ?