Les amendements de Paul Girod pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Le Haut Comité a été créé à l'initiative de feu notre collègue Maurice Schumann, qui en a été président jusqu'à sa mort. Il m'avait sollicité, puisque j'étais rapporteur pour avis du budget sécurité civile, pour occuper les fonctions de vice-président. Cet organisme a beaucoup changé. Il avait été conçu comme un moyen de pression sur le gouve...

Elle a plusieurs origines. On a cédé sur les permis de construire sous la pression des élus ; là où des permis ont été accordés dans des zones à risque, on n'a pris aucune précaution minimale sur les plans ; on n'a jamais informé la population sur les secteurs dangereux, sur les réflexes à avoir. Je l'observe hélas partout.

Il y a incontestablement une carence administrative, sur le contrôle en particulier. A Toulouse, on nous dit que l'usine AZF avait été construite en pleine ville, c'est faux. L'usine initiale avait été construite à trois kilomètres de la ville. Si des exercices d'évacuation avaient été organisés à mesure que les alentours s'urbanisaient, la pre...

Notre Comité est le seul organisme qui récompense, en décernant le « pavillon orange », les efforts des maires pour élaborer un plan communal de sauvegarde. Ainsi peuvent-ils diffuser dans la population des consignes certifiées par quelqu'un d'autre. L'Etat, lui, exige des plans mais ne donne pas suite.

La sirène ne suffit pas, elle est une alerte. Lorsqu'elle retentit, les personnes doivent comprendre : écoutez les instructions à la radio.

La conscience des risques fait défaut jusque dans les territoires comportant des sites classés Seveso ! Et qui va juger les plans ? Les services de Sécurité des préfectures sont de plus en plus restreints et pas toujours motivés.

Les référents existent théoriquement dans chaque préfecture, le chef du pôle Défense et protection civile, mais ils sont débordés. Le problème est là. La sécurité est comme les autres services soumise à la RGPP. Dans l'Aisne, chez un paysan, tel contrôleur particulièrement rigoureux des services sanitaires vient faire un prélèvement ADN sur un ...

Je suis d'accord ! Mais on ne saurait se satisfaire d'une formation purement administrative. Il faut aussi faire des simulations en grandeur nature, sous l'oeil d'observateurs extérieurs.

En 2004, la loi a prévu des interventions par des personnes de l'extérieur dans les écoles primaires : elle est restée lettre morte, l'éducation nationale ne prisant pas les intrusions... Quant aux instituteurs, ils n'ont pas intégré ce volet dans leurs programmes. Dommage car grâce aux enfants, c'eût été la meilleure façon de faire passer des ...

Nous sommes un pays où on croit encore que le Roi fait tout, règle tout, protège tout. Voilà notre problème.

On est là au stade de l'intervention mais on manque de cellules où, quand un signal passe au rouge, on se pose des questions.

Je terminerai en citant Tocqueville : « Ce qui caractérise déjà l'administration en France, c'est la haine violente que lui inspirent indistinctement tous ceux, nobles ou bourgeois, qui veulent s'occuper d'affaires publiques, en dehors d'elle. (...) La plus petite association libre, quel qu'en soit l'objet, l'importune. (...) Les grandes compag...