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Monsieur le président, je voudrais à mon tour souligner l’importance du vote que nous allons émettre. Décidément, monsieur Béchu, vous ne semblez pas comprendre ce qui se passe dans notre pays : des millions de salariés, cela a été rappelé au cours de ce débat, subissent quotidiennement la violence du licenciement ; et quand ils essaient de pr...
Comme l’a dit Laurence Rossignol, c’est le cas des salariés de Continental, mais c’est aussi le cas de nombreux autres salariés que nous avons entendus ces jours-ci. Des femmes et des hommes se sont retrouvés traînés devant les tribunaux, soumis à des peines totalement disproportionnées ou menacés de condamnations très lourdes pour avoir écrit ...
Et le droit de travailler ?
Mais le site d’Aulnay va être fermé !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je me réjouis de la discussion de cette proposition de résolution que Nicole Borvo Cohen-Seat, au nom de notre groupe, a déposée le 30 janvier 2012. Cette résolution fait droit à une demande formulée depuis de longues années pour que la France reconnaisse les faits sanglants qui ...
Mais revenons à la nomination de Maurice Papon, qui est à mon avis un moment-clé pour comprendre ce qui s’est passé le 17 octobre 1961, et symptomatique de la mise en œuvre de cette politique coloniale. En effet, Maurice Papon, au passé de collaborateur bien connu, préfet régional de l’Est algérien réputé pour ses méthodes brutales, devient le...
« C’est une honte pour le gouvernement gaulliste, qui, jusqu’à preuve du contraire, est bien l’ordonnateur des actes racistes et criminels de la police. » Et il concluait : « La vérité qui éclate aux yeux de tous est que le peuple algérien, ce peuple qui s’est donné un gouvernement – le GPRA – ce peuple, dans son ensemble, veut sa liberté dans...
En 1962, les projections du film Octobre à Paris de Jacques Panijel sont interdites. Le pouvoir en place, puis les gouvernements successifs organiseront l’oubli autant que possible et aussi longtemps que possible. Il faudra attendre l’arrivée de la gauche au pouvoir – vingt ans plus tard ! – pour que, le 17 octobre 1981, le journaliste ...
En prononçant ces mots, Christian Jacob se place dans la droite ligne de ceux qui n’ont jamais cessé de minimiser la responsabilité du pouvoir de l’époque dans le déroulement de ces événements. Je songe notamment à Bernard Lafay, pilier s’il en fut de la mouvance de l’Algérie française, qui, le 31 octobre 1961, déclarait : « Il n’est pas imagi...
La motion est adoptée par la majorité de droite de l’époque, par 47 voix contre 30. Oui, cinquante et un ans après, le temps est venu – et il est même bien tard –…
… d’en finir avec ces propos infâmes, à rebours de l’histoire. En reconnaissant le crime, en faisant la clarté sur les responsabilités, en ouvrant les archives, en votant cette proposition de résolution, nous contribuerons à la dignité de la République. Nous apaiserons la douleur de toutes les victimes civiles et militaires et de leurs famille...
… sur le plan tant culturel qu’économique et scientifique, intégrant la question de la libre circulation de personnes qui ont très fréquemment des attaches familiales dans les deux pays. L’adoption de la présente proposition de résolution va dans ce sens. C’est pourquoi, mes chers collègues, je vous invite à la voter. §
C’est plus complexe que cela.
La manifestation du 17 octobre était pacifiste !
Parlez-nous de Maurice Papon ! Parlez-nous de ceux qui donnaient des ordres à la police française !
C’était un homme formidable !
Ce n’était pas la guerre civile à Paris, le soir du 17 octobre !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, dans l’Europe entière, la ligne de rupture est atteinte. La visite qu’a effectuée hier Angela Merkel à Athènes, dans une ville en état de siège, est le dernier signe de cette rupture sociale et démocratique. La France compte 5 millions de chômeurs. L’Union européenne en compte 2...
Depuis hier, vous prétendez qu’une majorité de gauche existe en France pour adopter ce traité. C’est faux !
M. Pierre Laurent. Faut-il rappeler que, sans les 4 millions d’électeurs et d’électrices du Front de gauche, hostiles à ce traité, il n’y avait pas, au printemps dernier, de majorité pour battre la droite ?