M. Christian Cointat attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les difficultés rencontrées par les parents d'élèves de l'école française de Milan, lycée Stendhal, en matière d'augmentation des frais de scolarité prévue en septembre 2004 et fixée à 15 %. Cette décision entérine un désengagement encore plus marqué de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, injustifié au regard des écoles comparables de la même zone. Les parents évaluent leur participation à 63 %, alors que celle des parents des autres établissements de la même région est de 61 %. Loin de résoudre le problème de financement, cette augmentation pourrait l'aggraver dans les années futures, puisqu'elle risque d'écarter du système français la communauté mixte ou italienne qui assure actuellement plus de 35 % du financement de l'école.
L'installation dans les nouveaux locaux, le léger infléchissement du nombre d'inscriptions, l'inflation et la hausse des salaires des recrutés locaux auraient théoriquement dû entraîner une augmentation des frais de scolarité de l'ordre de 15 % pour les élèves du lycée Stendhal de Milan. Dans les faits, elle ne sera que de 5 %, seules l'inflation et l'augmentation des salaires locaux étant prises en compte. L'équilibre du budget sera assuré par un prélèvement sur le fonds de réserve de l'établissement. Par ailleurs, il convient de remarquer la stabilité des frais de scolarité au cours de ces quatre dernières années (0 % en 1999, 1,5 % en 2000, 0 % en 2001, 3,5 % en 2002). La participation à la charge des parents d'élèves, de l'ordre de 64 % selon le dernier document statistique de l'AEFE, est comparable aux taux pratiqués dans les autres établissements de la région, soit 64,3 % pour le lycée Chateaubriand de Rome et 67 % pour l'établissement de Florence.
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