par email |
Mme Danielle Bidard-Reydet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées concernant les personnes touchées par le « DES syndrome ». Ce terme regroupe toutes les anomalies génitales dues à la prise de Distilbène, médicament prescrit entre 1950 et 1976 aux femmes enceintes pour éviter les fausses couches. Il est interdit depuis 1977 suite aux malformations détectées notamment chez les enfants de sexe féminin. On estime à 80 000 le nombre de filles ainsi exposées. Les risques sont notamment des fausses couches, des accouchements prématurés, des grosses extra-utérines, voire plus rarement des cancers du vagin et du col de l'utérus. L'association réseau DES France, l'unique relais entre les professionnels de la santé et les personnes concernées, demande notamment une prise en charge particulière des femmes ainsi exposées pendant leur grossesse : un suivi par des centres spécialisés, une prise en charge particulière par l'assurance maternité, la mise en place d'une surveillance à long terme des jeunes femmes exposées et de leurs enfants, la notification du syndrome DES parmi les causes de grossesses extra-utérines, de fausses couches et d'enfants nés prématurés. Par ailleurs, elle sollicite également une aide matérielle et humaine pour mettre à disposition des femmes les informations nécessaires pour répondre à leurs problèmes de santé. Elle lui demande donc de prendre les dispositions nécessaires pour qu'une prise en charge et un suivi adapté soient proposés aux femmes exposées au DES syndrome.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.