Question soumise le 12 février 2004

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

par email

Mme Nelly Olin attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la situation des victimes de l'hormone de synthèse diéthylstillboestrol (DES). Celle-ci fut commercialisée en France sous le nom de Distilbène et prescrite jusqu'en 1977 pour prévenir les accidents de grossesse. Les femmes, aujourd'hui âgées d'une trentaine d'années, qui y ont été exposées in utero, du fait du traitement de leur mère, présentent des problèmes d'infertilité, des grossesses extra-utérines, des avortements spontanés, des accouchements prématurés, des cancers du vagin ou du col utérin. L'association « Réseau DES France », unique relais entre les professionnels de santé et les victimes, souhaiterait entre autres obtenir un soutien financier des pouvoirs publics afin de poursuivre son action, une prise en charge particulière de la grossesse DES, un recensement des maladies et accidents, prénataux ou néonataux, entraînés par le syndrome, la mise en place d'une surveillance à long terme des femmes concernées et de leurs enfants. Aussi, s'agissant d'un grave problème de santé publique, elle aimerait savoir si des mesures sont envisagées afin de venir en aide à ces victimes.

Retirée (fin de mandat)