Question soumise le 25 mars 2004

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M. Yves Krattinger appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la situation difficile dans laquelle se trouvent les infirmiers libéraux. Cette profession est extrêmement importante dans des territoires ruraux, comme la Haute-Saône. Au-delà du soin prodigué, les infirmiers libéraux participent au tissage du lien social dans nos campagnes, favorisent le maintien à domicile en apportant des soins de proximité. A ce titre, la revalorisation salariale des indemnités de déplacement et des indemnités horokilométriques qui leur a été accordée ne correspond pas à l'attente qui était celle de toute une profession. Les besoins en infirmières et infirmiers augmenteront au cours des prochaines années, sous l'effet notamment du vieillissement de la population et du développement du maintien à domicile. Ils avaient été anticipés par le gouvernement précédent par la hausse des quotas d'entrée dans les écoles. L'effort a été poursuivi par le gouvernement actuel. Il reste désormais à faciliter les aides à l'installation, notamment dans les zones déficitaires, ainsi qu'à renforcer le rôle d'accompagnement des collectivités locales. Dans cette optique, la possibilité offerte aux techniciens de laboratoire de venir effectuer des prises de sang au domicile des patients va créer une compétition qui semble inutile, pour peu que l'effort soit fait d'encourager la profession d'infirmier libéral dans des missions de promotion de la santé publique, d'accompagnement de personnes dépendantes... Il lui demande de préciser la volonté du Gouvernement de permettre aux infirmiers libéraux de meilleures conditions de travail et, partant, de favoriser le maintien à domicile et la vie dans nos territoires ruraux.

Retirée (caduque)