M. Bernard Frimat appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les décisions prises ou en cours de préparation tendant à réduire la place de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans les collèges et les lycées. Rappelant les mesures déjà adoptées - réduction du nombre de postes offerts au concours du CAPES externe d'histoire-géographie pour la session 2004, réduction horaire de l'enseignement de ces matières pour les élèves de la série scientifique -, il souhaiterait plus particulièrement connaître l'état d'avancement du projet ministériel visant à supprimer des épreuves du brevet des collèges celle d'histoire-géographie-éducation civique. Ce projet apparaît en totale contradiction avec la volonté politique constamment répétée de conforter l'éducation à la citoyenneté et de lutter contre l'illettrisme.
L'organisation des examens et concours fait l'objet d'une attention constante, afin de veiller à ce qu'elle ne soit pas d'une lourdeur excessive qui aboutit parfois à désorganiser le temps d'enseignement. Dans le cadre d'une réflexion globale menée à ce sujet, des propositions avaient été formulées s'agissant du diplôme national du brevet, qui visaient notamment à remplacer l'épreuve écrite terminale d'histoire-géographie - éducation civique par une évaluation sous forme de contrôle continu, telle qu'elle existe pour l'ensemble des disciplines enseignées au collège. Cette proposition n'est pas retenue et l'épreuve écrite d'histoire-géographie - éducation civique est donc conservée sous sa forme actuelle. Par ailleurs, cette discipline bénéficie toujours d'un volume horaire de 3 h 30 en classe de troisième.
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