Question soumise le 20 mai 2004

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M. Jacques Baudot attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur la situation des infirmiers autorisés en France qui ont exercé ce métier sans être titulaires du diplôme mais leur qualification n'est reconnue que dans les établissements où ils ont été embauchés. Or, maintenant que l'accréditation est en cours dans les établissements de soins, l'Agence régionale de l'hospitalisation a décrété qu'à chaque poste devait correspondre un diplôme ; les infirmiers autorisés sont donc redevenus aides-soignants. En Lorraine, la direction régionale des affaires sanitaires et sociales organise des épreuves de vérification des connaissances visant à habiliter les aides opératoires ou aides instrumentistes mais ne prévoit aucune disposition pour les infirmiers autorisés des cliniques privées. A une période où on déplore une pénurie de personnel infirmier, il lui demande si son ministère envisage de mettre en place une qualification qui se situerait entre l'aide-soignant diplômé et l'infirmier diplômé ; ce qui permettrait de pallier le manque d'effectifs et de valoriser l'expérience professionnelle des infirmiers autorisés.

Retirée (caduque)