M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la légitime inquiétude des professeurs d'éducation physique et sportive relative au contenu de la loi d'orientation sur l'école et plus précisément sur le fait que l'éducation physique et sportive ne fait plus partie des activités jugées fondamentales. En effet, cette discipline ne devient plus facultative au brevet des collèges. Il lui rappelle que la pratique d'un sport est reconnue comme un moyen de dépassement de soi, d'apprentissage du goût de l'effort et peut contribuer de façon non négligeable à la santé des enfants. Au moment où le Gouvernement affiche l'éducation nationale comme une priorité, alors que l'année 2005 est annoncée par l'assemblée générale de l'ONU « année internationale du sport et de l'éducation physique », au moment où notre pays se mobilise pour la candidature de Paris aux jeux Olympiques de 2012, il apparaît pour le moins paradoxal que l'éducation physique et sportive soit ainsi reléguée au second plan. L'éducation physique et sportive doit être considérée comme un élément à part entière de la culture scolaire obligatoire. Il lui demande de bien vouloir redonner à l'éducation physique et sportive toute sa place au sein des programmes scolaires.
Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école ne remet pas en cause la place de l'éducation physique et sportive dans la formation des jeunes. Il n'apporte aucune modification aux articles législatifs concernant l'éducation physique et les activités physiques et sportives. L'EPS est une discipline obligatoire à l'école et au collège et le restera. Son rôle fondamental dans la formation, l'épanouissement des élèves et leur santé est explicitement rappelé dans le rapport annexé au projet de loi. En outre, l'éducation physique et sportive continuera de faire l'objet d'une évaluation au brevet et au baccalauréat.
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