M. Yves Krattinger appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les graves inquiétudes ressenties par l'ensemble des professeurs d'histoire et de géographie. Le projet de loi d'orientation sur l'école suscite depuis de nombreuses semaines bien des craintes de la part de l'ensemble des acteurs du monde éducatif. L'histoire et la géographie constituent depuis longtemps un pilier essentiel de la formation humaniste et civique de tous les élèves, leur permettant de comprendre le monde contemporain et la société afin qu'ils puissent s'y insérer en citoyens conscients de leurs droits, de leurs devoirs et des principes qui les fondent. Or le projet de loi menace la reconnaissance de ces deux disciplines. Il lui demande de maintenir l'histoire et la géographie dans le socle des enseignements fondamentaux ; de conserver une évaluation écrite obligatoire pour tous les élèves au brevet des collèges, de maintenir une évaluation au baccalauréat par des épreuves terminales obligatoires définies au plan national, quelle que soit la série.
L'histoire, la géographie et l'éducation civique restent des disciplines obligatoires à l'école, au collège et au lycée. L'article 6 du projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école dispose que dans les connaissances et compétences indispensables à acquérir par chaque élève à la fin de la scolarité obligatoire figure « une culture humaniste et scientifique permettant l'exercice de la citoyenneté ». L'histoire, la géographie et l'éducation civique contribuent pleinement à la maîtrise de cette partie du socle. Ces disciplines font partie du tronc commun des disciplines obligatoires en classe de 3e. Dans le projet de brevet rénové, tous les élèves seront évalués en histoire géographie et en éducation civique. De même au lycée, l'histoire et la géographie font partie des enseignements obligatoires du tronc commun de la classe de seconde générale et technologique et du cycle terminal de chacune des séries, Il n'a jamais été prévu de les exclure de l'examen du baccalauréat.
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