Mme Odette Herviaux souhaite questionner M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur sa politique en matière de recherche génétique. Depuis 1966, l'Etat a toujours participé aux dispositifs d'amélioration génétique et financé des recherches d'intérêt général. Malheureusement, depuis plusieurs années, les crédits alloués sont en diminution constante et des restructurations ont eu lieu afin d'ajuster au mieux les différentes participations des acteurs de la filière. Aujourd'hui, les annonces faites d'une baisse de 30 % supplémentaire inquiètent la profession et risque de fragiliser l'ensemble des organismes concernés par la recherche génétique. Elle souhaite donc connaître les raisons de la baisse de 30 % des crédits alloués à la recherche génétique porcine qui, si tel était le cas, pénaliserait cette filière.
Du fait de la mise en réserve partielle des crédits sélection animale au cours de l'exercice budgétaire 2005, les subventions accordées aux structures impliquées dans la génétique porcine sont en baisse de 19 %. Cette diminution, conjoncturelle, ne remet toutefois pas en cause la pérennité des actions menées et des structures qui les conduisent. En effet, le dispositif national de sélection de cette espèce est déjà restructuré et très concentré autour de l'Institut technique du porc, de l'Agence de sélection porcine et des stations collectives d'évaluation des reproducteurs : il est complet et performant. La réforme initiée dans le projet de loi d'orientation agricole devra permettre de trouver les termes d'un nouvel engagement sur le financement partagé et stable du dispositif de sélection animale.
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