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M. Christian Cambon attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur l'éventuelle disparition des services d'accueil médical initial du Val-de-Marne. En effet, faute de recevoir les fonds nécessaires à leur financement par la caisse nationale d'assurance maladie, les SAMI du département, et notamment celui des villes de Maisons-Alfort, Alfortville, Charenton et Saint-Maurice, seront sans doute contraints de fermer dès le 1er mai 2006. Il souhaite relayer le très vif étonnement des élus des villes concernées face à la décision unilatérale de la caisse nationale d'assurance maladie de ne plus allouer de fonds à ces permanences médicales. Cette décision va à l'encontre de la politique gouvernementale en matière de santé et des récentes déclarations du ministre. Ces permanences de médecins généralistes, créées et financées en grande partie par les villes, apportent un service de soins de proximité, aux heures tardives et pendant les jours non ouvrables, service qui faisait totalement défaut dans le département du Val-de-Marne notamment. Les chiffres croissants des consultations démontrent bien l'importance de ce type de structure médicale à l'heure où les services d'urgence des hôpitaux ne peuvent plus assurer, dans des conditions optimales, leurs missions. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte prendre afin que la caisse nationale d'assurance maladie ne prive pas, par une décision incompréhensible, les habitants du Val-de-Marne d'un service de soins indispensable qui a nécessité un investissement financier important de la part des communes.
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