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M. François Vendasi attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur l'avenir de l'enseignement de la médecine en Corse. Depuis la rentrée universitaire 2004, il existe un partenariat entre les universités de Corte, de Paris V, Aix-Marseille II et Nice qui concrétise le dispositif pédagogique mis alors en place de manière à assurer le bon fonctionnement du PCEM 1.
La répartition du numerus clausus, établie au niveau national pour l'année 2005-2006 ne laisse que très peu de place à la Corse.
Son application stricte ne manquerait pas de soulever des difficultés majeures sur le terrain.
Ces difficultés touchent à la motivation des étudiants inscrits au concours de cette année.
Elles concernent aussi, à moyen terme, la couverture médicale de l'ensemble du territoire et, de fait, l'égalité de nos administrés devant les soins.
Aussi, parce que la santé ne peut être sacrifiée en Corse qui, elle, ne demande qu'à se développer, il l'interroge sur les mesures qu'il entend prendre pour remédier à cette situation.
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