par email |
M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, à propos d'une ordonnance relative au statut des cendres après crémation actuellement à l'étude. Nombre d'associations sont opposées à l'ordonnance de 2005 qui autorise la délégation de service public pour la création d'espaces cinéraires à l'extérieur des cimetières. Cette ordonnance est contraire à la tradition républicaine et laïque et risque d'amorcer la privatisation des cimetières communaux. Ces associations sont attachées à la liberté de disposer des cendres et notamment au droit de dispersion en mer ou dans la nature. Or, il semblerait que l'ordonnance à venir oblige la remise des cendres dans un columbarium ou un caveau. En revanche, conformément au devoir de mémoire, ces associations demandent à ce que soit enregistré sur le registre mentionnant le décès, le lieu où sont déposées ou dispersées les cendres du défunt. Il lui demande la position du ministère vis-à-vis des revendications de ces associations crématistes qui souhaitent simplement que la loi de 1887 sur la liberté des funérailles soit perpétuée.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.