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Mme Marie-France Beaufils attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les pratiques lancées par un leader de la grande distribution pour l'approvisionnement du gaz en bouteille.
La mode, dans la grande distribution, est à la publicité sur la défense de l'environnement mais les pratiques sont complètement contradictoires.
Il existe à Saint-Pierre-des-Corps, une société spécialisée dans la fabrication, la maintenance et la réparation de bouteilles de gaz. Cette société est partie intégrante d'un des plus beaux fleurons de notre économie dans le domaine de la distribution de gaz liquéfié et possède son site à toute proximité.
Une enseigne de la grande distribution a décidé en 2005 d'acheter ses bouteilles de gaz au Portugal et de les faire remplir en Belgique. Or nul n'ignore la responsabilité du secteur des transports dans les émissions atmosphériques extrêmement polluantes.
Cette nouvelle pratique va avoir pour conséquence une perte d'activité et une réduction d'emplois sur cette ville, moins visible puisque ce sont essentiellement les missions d'intérim qui sont concernées. Ceci contredit quelque peu toutes les déclarations sur « le patriotisme économique ».
Cela fait oublier qu'à la première réparation nécessaire ou bien à la révision technique, la grande distribution propriétaire devra trouver un prestataire, lequel ? Y aura-t-il encore dans dix ans ou plus tard des entreprises pouvant faire face ?
Quelle mesure compte-t-il prendre pour que cesse cette course au dumping, qui à courte vue pourrait sembler être à l'avantage du consommateur et qui n'a qu'un seul objet : une meilleure rentabilité pour les hypermarchés et sur du court terme. Le transport de gaz par route est loin d'être sécurisé ; la décision de faire transiter des bouteilles pleines à partir de la Belgique pourrait avoir des conséquences considérables pour l'environnement. Que peut-t-il faire pour régler ce problème ?
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