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Mme Jacqueline Alquier attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les conséquences de la « maîtrise comptable » des dépenses de santé publique, et notamment dans le secteur des analyses médicales. Représentant 3,9 % des dépenses de santé dans les années 90, le poids des analyses médicales est aujourd'hui passé à 2 % alors que ce secteur ne pratique pas de dépassement d'honoraires et que les ressources ne proviennent que d'actes remboursés selon la nomenclature nationale des actes de biologie médicale. Elle lui demande donc de reconsidérer la répartition des dépenses dans un contexte de mutation qualitative qui oblige tous les personnels du secteur à une remise en cause inédite et profonde.
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