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Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la nécessité de renforcer la prévention du cancer de l'utérus, dont on dénombre chaque année 3 300 nouveaux cas et 1 000 décès. La généralisation du dépistage par frottis auprès des femmes à risque, prévue dans le dispositif du plan cancer national mis en place en mars 2003, a déjà permis une forte diminution du nombre de décès. Cette diminution demeure toutefois insuffisante, près de 35 % des femmes âgées de vingt-cinq ans à soixante-neuf ans n'effectuant pas de frottis. Du fait de la mise en place de vaccins prévenant les infections dues aux papillomavirus humains (HPV), sexuellement transmissibles et oncogènes, ne conviendrait-il pas de modifier le libellé du plan cancer afin d'y inclure la prévention primaire par la vaccination à une large échelle des jeunes femmes ? Associé à la technique du dépistage par frottis, qui reste bien évidemment indispensable et devrait être amplifiée, un tel programme de vaccination permettrait d'atteindre l'indice 2,5 de réduction des cancers du col de l'utérus fixé dans le plan cancer et sauverait de très nombreuses vies.
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