Question soumise le 21 décembre 2006

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M. Jean Besson appelle l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la situation de la profession d'infirmier(ère). En effet, la France est particulièrement touchée par la pénurie d'infirmièr(e)s en raison de conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Ce manque de moyens se double d'une reconnaissance statutaire insuffisante.

Afin de sortir d'une situation alarmante, la profession, représentée notamment par la coordination nationale infirmière, a formulé plusieurs propositions parmi lesquelles l'intégration des études de formation dans le cursus européen Licence Master Doctorat.

L'évolution de la formation initiale vers un cursus universitaire aurait pour conséquence une évolution nette des salaires et ce, quelle que soit la spécialité. Cette avancée impliquerait par ailleurs, le passage des infirmier(ère)s de catégorie B en catégorie A.

Enfin, la profession demande l'ouverture de négociations pour la mise en place de ratio soignants/ patients. En effet, l'évolution des techniques et les particularités sans cesse plus pointues de chaque spécialité médicale qui en découlent, commande d'adapter d'une manière optimale la prise en soins en définissant l'effectif le plus juste.

Il souhaiterait donc connaître les réponses que le gouvernement compte apporter à ces revendications légitimes qui engagent l'avenir d'une profession particulièrement nécessaire à l'intérêt général.

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