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M. Alain Fouché attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés que rencontrent bon nombre d'universités françaises alors qu'un consensus semble aujourd'hui exister sur le rôle essentiel que doivent jouer la formation supérieure et la recherche dans le développement futur du pays. En effet, et alors qu'à l'échelon européen la dépense globale pour l'éducation se situe à un niveau satisfaisant et qu'un effort significatif pour la recherche est en cours, les moyens accordés aux universités pour la formation restent insuffisants au regard des enjeux actuels. Accueillant l'essentiel des étudiants post-bac, les universités bénéficient d'une dotation par étudiant inférieure à celle d'un lycéen - la dotation par étudiant d'IUT est inférieure à celle d'un étudiant en STS. Cette situation est pour le moins paradoxale car l'échec en première année d'université est dû pour une grande part au niveau insuffisant de certains bacheliers et à leur inadaptation à un nouvel environnement (mauvais choix de filière, nécessité d'un travail personnel, etc.). La sélection, qui de toute évidence n'a pas lieu par le baccalauréat, existe donc à la fin de la première année. Il en résulte un gâchis inacceptable à la fois pour l'étudiant et pour l'Etat. Dès lors, il est légitime de se demander comment remédier à ces difficultés et faire en sorte que les universités remplissent pleinement leurs missions, dans le domaine de la formation et dans celui de la recherche, attendues par notre pays. De toute évidence, ces questions appellent deux réponses : une gouvernance adaptée et un renforcement des moyens alloués aux établissements. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui préciser ses réflexions et ses intentions en la matière.
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